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Rareté de carburant : le centre ambulancier national annonce pour bientôt la fermeture de ses portes

En raison de la carence d’essence sur le territoire du pays depuis à peu près un mois, comme beaucoup d’autres institutions, le centre ambulancier national confronte beaucoup de difficultés pour alimenter ses véhicules et génératrices en produits pétroliers, annonce par conséquent, ce mardi 26 octobre 2021, via une intervention médiatique du directeur général, Dr Didier Hérold Louis, la fermeture de ses portes dans les jours qui viennent. 

« Tous les hôpitaux, qu’ils soient publics ou privés, vont se trouver dans l’impossibilité de fonctionner », affirme Dr Louis.

« Au niveau du CAN, nous faisons face à deux problèmes majeurs. D’abord nous ne pouvons pas trouver de diesel pour alimenter nos ambulances. Deuxièmement, nos personnels, par manque d’essence, ils ne peuvent pas venir travailler et nous ne pouvons pas contrairement, auparavant, aller les chercher », explique le médecin. 

Dr Didier Hérold Louis raconte qu’en temps normal, il y a plus de 50 personnels de santé qui travaillent durant une journée et le même effectif pour la nuit. Hier 25 octobre 2021, il y en a seulement une dizaine. 

En temps normal, poursuit le professionnel, nous avons 6 ambulances en fonction : une ambulance pour la commune de Pétion-Ville, une autre pour l’hôpital La Paix, deux pour Carrefour et Bon Repos, une autre pour Cité-Soleil, une ambulance est restée à l’enceinte du centre et une dernière réservée pour les cas de la Covid-19. Hier 25 octobre, grâce à 58 gallons de diesel, seules deux ambulances pouvaient fonctionner, détaille-t-il, avant de souligner que le centre ambulancier national possède environ 92 ambulances. 

Le directeur admet dans la foulée qu’il y a actuellement moins de patients, mais mentionne que les conditions socio-politiques n’empêchent pas des cas de la pandémie Covid-19 et de plus, il y a des personnes qui supportent déjà des maladies. 

Par mois, nous recevons 1200 patients, des femmes enceintes en majorité ou des malades qui nécessitent des soins en urgence, continue d’expliquer le responsable. D’autres hôpitaux ont tiré la sonnette d’alarme parce qu’ils n’ont pas d’oxygène par manque d’énergie, confie-t-il. 

« Même quand vous aurez toutes les spécialités possibles à l’intérieur d’un hôpital, s’il n’y a pas les moyens nécessaires, vous ne pouvez rien faire, précise Dr Didier Hérold Louis ».

C. E/Image7 

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