Formation d’un CEP : l’ex-sénateur Evalière Beauplan suggère une formule pour stopper Ariel Henry
L’ancien sénateur Evalière Beauplan, ce 31 janvier 2022, déclare dans la presse que le Premier ministre Ariel Henry avance dans sa démarche de former un Conseil électoral provisoire (CEP) grâce à l’autorisation de différents secteurs de la vie nationale.« Je conseille à tous les secteurs du pays de s’abstenir de désigner des représentants pour le prochain CEP, d’exiger au Premier ministre Ariel Henry de dialoguer avec tous les signataires d’autres accords afin d’arriver à l’union des accords avant toute autre démarche », suggère l’ancien sénateur aux différents regroupements sociaux, politiques du pays.
Rejoindre le CEP du Dr Ariel Henry, c’est lui donner de la légitimité, argue L’ex-parlementaire. La presse, le secteur des cultes et autres doivent indiquer à Ariel Henry qu’il doit entrer dans la démarche d’une recherche d’un accord unitaire pour qu’ils puissent désigner leur représentant, détaille-t-il.
Plus loin, M. Evalière Beauplan rappele qu’il était un mandataire de la structure politique PONT, puis MOLAH. Maintenant une fusion entre ANFÔS et MOLAH donne SOLID qui signifie solidarité pour la libération d’Haïti, explique-t-il avant de préciser que la structure politique à laquelle il fait partie à savoir SOLID ne s’inscrit pas dans aucun accord. « Je suis prêt à dialoguer avec tout le monde. Je félicite tous les groupes qui arrivent à s’unir autour d’une entente. Nous sommes plus prêts du but. Si vous croyez que la victoire doit être en faveur du pays, vous allez vous rendre compte de la nécessité de vous transcender. C’est obligatoire, aucune personne ne peut progresser seule sinon elle sera bloquée à un certain moment », argumente avec beaucoup d’énergie et de fermeté, l’opposant au président défunt, Jovenel Moïse.
À en croire Evalière Beauplan, « l’insécurité, le kidnapping doivent être abordés avant de parler d’élections voire former un Conseil électoral provisoire (CEP). Si dès le départ le CEP est contesté, il ne peut pas y avoir de bonnes élections », croit-il dur comme fer.Il nous faut l’union des accords : accord 11 septembre 2021, PEN, accord Montana, insiste le leader politique.
C.E/Image7