Politique

Échéance du 7 Février 2022 :  l’invitation du PM Ariel Henry au Sénat est pour bientôt, annonce Joseph Lambert

« La première personne que le Sénat va inviter est celle qui a de la responsabilité au niveau de l’État c’est-à-dire le Premier ministre. Les sénateurs vont inviter Ariel Henry au Sénat », confie le président du tiers restant du Sénat, Joseph Lambert, ce 20 janvier 2022 au cours d’une intervention médiatique. Cette invitation, explique le parlementaire, va entrer dans le cadre de la démarche du Sénat comme institution légale de participer dans la recherche d’une solution en vue de gérer l’échéance du 7 février de l’année en cours.

Le 7 février 2022 marque la fin du mandat de Jovenel Moïse alors cette date marque également la fin de la période du pouvoir du PM Ariel Henry, affirme Joseph Lambert.

Selon le sénateur, Dr Ariel Henry avait reconnu et avoué que la fin de son pouvoir est proche au cours d’une allocution à Jacmel en soulignant qu’ « il y a des échéances politiques, constitutionnelles qui viennent, elles sont sujet à beaucoup de controverses. Elles doivent être résolues par le dialogue ».

L’ancien président du Sénat continuant en exprimant son regret de constater une situation où la fin de mandat des sénateurs fait objet de débat dans la société. Des médias sont obligés de faire libre tribune pour connaître la position de la population. « La question de mandat est prévue par la Constitution. Même un président, un Premier ministre ne peut pas oser statuer au sujet d’un mandat d’un sénateur », mentionne-t-il.

Comme conseillent certains acteurs politiques dont Jerry Tardieu, le Sénat compte jouer un rôle de facilitateur, de catalyseur, argue l’ancien conseiller de l’ex-président Joseph Michel Martelly. Nous allons tout résoudre par le dialogue. Que les femmes et hommes d’État se comportent en femmes et hommes d’État, souhaite-t-il.

 

Questionnant le représentant du Sud-est au Sénat à propos d’une supposition où le PM refuse de venir au Sénat, le parlementaire laisse entendre, « J’espère qu’il va venir comme nous, les sénateurs, avons répondu favorablement à son invitation. S’il est venu, c’est très bien mais s’il n’est pas venu, le Sénat prendra les décisions qui s’imposent ».

C. E/Image7

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