Editorial

Difficile, compliquée, mais pas impossible

La situation stressante et inquiétante du pays causée par l'insécurité généralisée et surtout le kidnapping qui devient une institution forte, structurée, dynamique, bien équipée et très représentative, doit nous interpeller tous.
Qui n'a pas peur? Qui n'est pas stressé?

Que ferions-nous face à cette situation où la vie de tout un chacun est menacée? Et cela, qui que vous soyez et peu importe les mesures de sécurité préventives que vous adoptez.
Que ferions-nous quand l'Etat à son plus haut niveau est impliqué et complice de cette situation alarmante et anxieuse?
Que ferions-nous quand les instances placées pour nous protéger, nous garantir la sécurité et une vie paisible font partie aussi de l'institution du kidnapping?

Je le redis, personne n'est à l'abri sauf les acteurs et leurs complices.
Vous avez la présence permanente des agents de sécurité? Vous circulez sur des véhicules sécurisés et blindés? Vous portez toujours votre arme à feu partout? C'est bien! Cependant, je dois vous dire que vous êtes aussi très vulnérable face à cette vague d'insécurité et cette hyper institution du kidnapping qui fonctionne parfaitement bien.

Cette situation est l'épiphénomène résultant des problèmes politiques, des disparités économiques, d'injustices sociales, de l'ignorance de la population, de sa naîveté, de la démagogie, de la corruption, de la méchanceté des dirigeants politiques et économiques et de leur avarice, qui, depuis longtemps, ne se soucient guère de travailler au profit des masses et au bonheur du pays.
Sans oublier le diktat imposé par les pays dits amis d'Haiti en particulier les USA, qui agissent comme de pire ennemis du pays, soutenant les corrompus au pouvoir, facilitant le trafic illicite des armes à feu de gros calibres, favorisant les gangs armés dans leurs travaux. Je les appelle "les pays amis-ennemis d'Haiti".

Chers concitoyens, chers amis, seul un front commun, un angagement citoyen peuvent nous aider à sortir de cette situation.
La solution doit être politique, économique et sociale.

Aussi difficile, compliquée soit-elle, elle n'est pas impossible.
L'exile ne saurait être la solution.

Soyons unis, forts, déterminés et engageons-nous pour sortir Haïti de cette situation.

IR/Image7

bakop pou andirans
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