Des actes de viol dans les sections communales dénoncés par le RDNP
Dans l’éditorial du Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes (RDNP), le secrétaire général Eric Jean-Baptiste présente des pratiques malhonnêtes dans les sections communales, d’une couche vulnérable de la société en l’occurrence les femmes. Il dénonce les viols en série que subissent les femmes en général dans les quartiers privés d’électricité et de policiers.
« Leurs témoignages et confessions sont aussi poignant que révoltant, leurs peines s’avèrent plus redoutable, plus cruelle que la peine capitale, que réclamer pour ces malfrats qui violent leur pudeur blessent leur amour-propre, s’attaquent à leur féminité et détruise la source de leur fierté » s’indigne Eric Jean Baptiste. Qui rapporte que ces viols sont étouffés par ce sentiment de honte qu’éprouvent les victimes, les obligeant à se taire comme si elles étaient des complices de leurs bourreaux.
Loin des organisations des droits de la femme, privée de l’assistance psychologique et morales, ses femmes sont livrées à elles-mêmes. Eric Jean-Baptiste dans son Éditorial attire l’attention des autorités de l’État sur ce fléau qui enlève le goût de la sexualité chez ces gens, en dénonçant l’impunité dans les sections communales, qui selon lui, semble être une pratique légalisée, puisqu’elle ne fait l’objet d’aucune interdiction, poursuite, et de contrainte policière et judiciaire.
Ce phénomène de viol en série dans les sections communales devient un danger public, qui appel en conséquences une intervention urgente de l’Etat, pour éviter la banalisation de l’acte sexuel, la désagrégation de la famille, pour accélérer l’effondrement total de la nation haïtienne a fait remarquer le secrétaire général du RDNP, Eric Jean-Baptiste.
Wallace Elie
Communicateur Social /Journaliste.