L’ex-sénatrice Edmonde Supplice Beauzile tente d’expliquer l’accord PEN
Le PM Ariel Henry continue son pèlerinage en cherchant à rassembler beaucoup plus de signatures autour du protocole d’entente national (PEN), en vue de contrecarrer les autres accords existants et pour renforcer ses assises pour passer plus de jours à la tête de la Primature. Constitution, élection, CEP, insécurité, sont parmi les thématiques qui ont été abordées, le lundi 6 septembre 2021, lors d’une rencontre organisée par le Premier ministre Henry et des structures politiques dont la fusion, si on fait foi au compte rendu de Madame Edmonde Supplice Beauzile. Le chef du gouvernement, rapporte-t-elle, cherche à former un gouvernement national.
« Chacun a sa lecture de la situation. Parmi les points qui ont été discutés, certains ne sont pour moi que des irritants, pour d’autres ils ne le sont pas.
Nous exigeons un gouvernement de consensus afin de doter le pays d’une base pour que le PM Ariel Henry ait beaucoup plus de manœuvres pour agir, laisse entendre Madame Beauzile ».
« Nous avions signé sans condition le PEN en soutenant Ariel Henry à la Primature et Joseph Lambert à la Présidence. Ce, en vue de ne pas offrir un spectacle après l’assassinat de Jovenel Moïse. Rosemond Pradel allait être à la tête du ministère des travaux publics, transports et communications (MTPTC). Nous avions refusé car nous voulions un gouvernement de consensus. C’est inacceptable de travailler avec des irritants de l’ancien gouvernement », raconte l’éducatrice.
Plus loin, la normalienne confie la raison pour laquelle Fusion avait enlevé son soutien au médecin, « À la veille de la publication des noms des membres du gouvernement, il a exprimé son regret de ne pas pouvoir respecter sa promesse en raison de diverses contraintes ».
Pour une énième fois, Ariel Henry a sollicité un accord politique. Son équipe va nous donner la synthèse du document. Après analyse, nous allons formuler une contre-proposition.
C. E/Image7