Corruption

16 millions détournés : la trahison de Wyclef Jean envers Haïti après le séisme

Après le terrible séisme qui a frappé Haïti le 12 janvier, causant la mort d’au moins 200 000 personnes, un élan de solidarité mondiale a vu le jour. Parmi ceux qui ont levé des fonds pour aider le pays figure Wyclef Jean, célèbre artiste haïtiano-américain, qui a collecté 16 millions de dollars grâce à sa fondation, « Yélé Ayiti ».

Cependant, des enquêtes ont révélé que cette somme n’a pas été entièrement utilisée pour les secours aux victimes.Des accusations de détournement de fonds pointent du doigt Wyclef Jean et son cousin Jerry Duplessis, qui auraient utilisé cet argent pour acquérir plusieurs maisons en Floride et financer des dépenses personnelles, notamment sur la chaîne TéléMax. Ces révélations ont provoqué une profonde indignation chez les Haïtiens et les soutiens internationaux.

La trahison ressentie est d’autant plus vive que l’espoir placé en Wyclef Jean a été cruellement déçu. Face aux larmes des familles des victimes et des millions de personnes touchées par le drame, l’utilisation de ces fonds pour des fins personnelles est perçue comme un abus de confiance. Ce détournement met en lumière les lacunes dans la transparence et la gestion des aides humanitaires. Les familles endeuillées et les survivants, qui attendaient un réel soutien pour reconstruire leur vie, se retrouvent à lutter seuls, abandonnés dans une situation déjà extrêmement précaire.

Aujourd’hui, Wyclef Jean, malgré ces accusations, continue de se présenter comme un soutien pour le peuple haïtien, aux côtés de son ami Michel Martelly, ancien président controversé d’Haïti. Beaucoup voient en cette relation une alliance nuisible, contribuant aux troubles politiques et à l’instabilité actuelle du pays.

Les paroles de compassion de Wyclef sont perçues comme hypocrites par ceux qui estiment qu’il a contribué à la crise en détournant les fonds destinés aux victimes du séisme. En prétendant s’attrister de la situation actuelle, Wyclef tente de réhabiliter son image, mais le souvenir des détournements et des échecs humanitaires demeure vif dans la mémoire collective des Haïtiens.

Ernest EUGENE / [email protected]

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