Pierre Espérance accuse un ancien responsable de la police de l’Artibonite d’implication directe dans le massacre de Pont-Sondé
Paul Ménard, ancien responsable de la police de l’Artibonite, est au cœur d’accusations graves portées ce 22 octobre par Pierre Espérance, directeur exécutif du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH). Selon Espérance, Ménard aurait joué un rôle central dans les événements tragiques survenus à Pont-Sondé, où un massacre a coûté la vie à de nombreuses personnes. Le directeur du RNDDH l’accuse de comportements répréhensibles ayant directement contribué à ces violences.
Les détails exacts de l’implication de Paul Ménard dans ce massacre restent encore flous, mais les accusations pointent vers une mauvaise gestion de la situation sécuritaire dans cette région en proie à de fortes tensions. L’Artibonite, connue pour son instabilité grandissante ces derniers mois, a vu une recrudescence des affrontements entre gangs armés et civils, souvent sans intervention efficace des autorités locales. Espérance insiste sur le fait que la responsabilité de Ménard est directe, accusant ce dernier d’avoir failli à ses devoirs de protection des populations locales.
Ces déclarations de Pierre Espérance soulèvent à nouveau des interrogations sur la gestion de la sécurité en Haïti, notamment dans des zones comme l’Artibonite, où les citoyens vivent sous la menace constante de la violence. Le RNDDH appelle à une enquête approfondie et à des poursuites judiciaires contre Paul Ménard et toute personne impliquée dans ces exactions. Alors que les tensions continuent de monter, le besoin d’une réforme profonde des forces de sécurité en Haïti devient de plus en plus pressant.
Ernest EUGENE / [email protected]