La gangstérisation du pays est une stratégie pour rester au pouvoir
La Commission Épiscopale Justice et Paix (CE-JILAP) ne mâche pas ses mots pour pointer du doigt le pouvoir en place qui a participé à la gangstérisation du pays afin d’empêcher la population de se soulever contre la mauvaise gouvernance.
Jocelyne Colas Noël, responsable de la Commission Épiscopale Justice et Paix et militante des Droits Humains, a attribué la responsabilité actuelle du pays au pouvoir en place. Elle a martelé que ce dernier a tout fait pour bloquer les revendications populaires en favorisant la présence de gangs dans le pays afin de semer le chaos et d’empêcher un soulèvement.
La CE-JILAP se dit consternée par la situation et souligne que le pouvoir n’a pris aucune disposition pour enrayer le phénomène de l’insécurité qui ronge le pays.