Editorial

Ariel Henry, le fantôme qui se croit monstre

Le Premier ministre Ariel Henry a pris un ensemble de mesures impopulaires qui ont mis le pays à feu et au sang. Malgré cette situation intenable, le locataire de la Primature n’entend pas faire marche arrière dans sa vision d’anéantir le peuple haïtien qui espère de plus en plus un mieux-être.

Avec son arrivée au pouvoir en juillet 2021, quelques jours après la mort tragique de Jovenel Moïse, le marasme économique et la pauvreté extrême s’installent définitivement dans le pays. Fort de tout celà, le chef du gouvernement s’est montré insensible aux revendications populaires. Aucune mesure de redressement économique n’est prise dans un moment où l’inflation touche la barre de 30%. Selon les données rendues publiques par des organismes internationaux, plus de quatre millions d’haïtiens vivent dans l’extrême pauvreté, c’est-à-dire ces haïtiens sont dans l’incapacité de procurer d’un plat chaud par jour.

En décembre dernier, le Docteur Ariel Henry avait octroyé le monopole du carburant avec une franche du secteur privé qui s’est servi dans cette opportunité en or qui lui est offerte pour étouffer la population avec des raretés artificielles c’est-à-dire très souvent programmées afin de rendre l’être haïtien plus vulnérable.

Un premier ministre fantôme est au pouvoir mais qui se croit montre a pris en conseil des ministres, la décision hautement criminelle d’ajuster le prix du carburant dans les pompes, une situation qui plonge le pays dans le chaos. Le  » restavèk » de la communauté internationale a repris les paroles racistes du Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies, Antonio Gutteres faisant croire ce sont des bandits armés soutenus par une franche du secteur privé qui ont manifesté dans les rues mais ce n’est pas des haïtiens qui disent non à l’augmentation du carburant. Par ailleurs, cette déclaration a soulevé de la colère dans la classe politique, ce qui pousse les protestataires ont enlevé leurs barricades plus hautes afin de dénoncer la décision criminelle d’Ariel Henry et ont exigé son départ à la tête du gouvernement.

Le spectre Ariel Henry s’est manifesté de plus en plus dans le pays au mépris des revendications populaires.

P.F/ Image 7

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