Les autorités haïtiennes commencent à identifier les kidnappeurs, veut faire croire Jovenel Moïse
Plusieurs institutions vont être mobilisées conjointement pour lutter contre le phénomène du kidnapping telles que, la Banque de la République d’Haïti(BRH), l’unité de lutte contre la corruption(ULCC), l’unité centrale de renseignements financiers(UCREF), fait savoir ce lundi 1er Mars 2021, le titulaire de la Présidence Jovenel Moïse, qui, son mandat selon le CSPJ est arrivé à terme depuis le 7 février écoulé.
« Toutes ces institutions vont s’unir pour contrôler la circulation monétaire dans le système financier. Avant les arrestations, nous voulions avoir des preuves solides, explique Jovenel Moïse. Ces institutions vont travailler de concert avec le chef du conseil supérieur de la police nationale(CSPN), en vue de vérifier la véracité des informations recueillies », poursuit-il.
Des contrôles stricts vont être effectués au niveau des douanes surtout le port de Saint-Marc, celui du Cap-Haïtien et le port Lafito où beaucoup d’armes illégales ont l’habitude de passer, explique le poulain de l’ex-président Michel Joseph Martelly.
Dans la foulée, l’occupant du Palais national informe que le Premier ministre de facto, Joseph Jouthe ainsi que le ministre des affaires étrangères également de facto, Claude Joseph, vont rencontrer les autorités américaines pour lutter ensemble contre le kidnapping.
« Les armes sont venues dans le pays à travers des containers transportant des effets personnels. Si leurs propriétaires sont des haïtiens vivant aux États-Unis d’Amérique, ils doivent être envoyés pour purger leurs peines, si ce sont des étrangers, nous devons ensemble traiter l’affaire », laisse entendre Jovenel Moïse.
Le kidnapping a des parrains et des marraines, rappelle Jovenel Moïse, qualifié d’ancien président par la fédération des barreaux d’Haïti(FBH). « En 2011,le kidnapping était en train de ravager le pays, après une seule arrestation, tout a pris fin. En 2015 – 2016 le kidnapping était à zéro et la dernière montée date de 2019. Le kidnapping ne se fait pas uniquement dans le but de se procurer de l’argent, il y a aussi un objectif politique », argumente-t-il.
L’insécurité n’est en faveur de personne. Nous commençons à identifier les kidnappeurs. Tout le monde connaît déjà leurs proches, veut faire croire Jovenel Moïse, sans faire de personnalité.
« Les compagnies de sécurité vont être contrôlées ; les types d’armes importées, la quantité et leurs lieux d’utilisation, entre autres », annonce le titulaire du Palais national.
C. E/Image7