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Alerte: Le Kenya frappe fort avec 7 conditions strictes pour un déploiement policier en Haïti!

Le gouvernement kenyan, dirigé par le ministre de l’Intérieur Kithure Kindiki, a récemment fixé sept exigences pour l’envoi de 1 000 policiers en Haïti dans le cadre d’une mission de paix.

Cette initiative s’inscrit dans le contexte de la décision du Conseil de sécurité des Nations Unies concernant le déploiement de forces de police en Haïti. Toutefois, cette décision nécessitera l’approbation du Parlement kenyan conformément à l’article 240 de leur Constitution, qui stipule que toute mission de maintien de la paix à l’étranger doit être validée par le Parlement.

Le recrutement des 1 000 policiers a déjà débuté. Le contingent comprendra divers spécialistes, y compris 35 chauffeurs, six experts en langue des signes, 12 figures religieuses et 8 mécaniciens. Un mémo du 7 octobre destiné aux unités de service général (GSU) précise que les candidats doivent être désignés par leurs superviseurs, avoir une ancienneté d’au moins cinq ans au sein de la police nationale (NPS), être âgés de 20 à 40 ans et avoir un casier judiciaire limité.

De plus, tous les candidats doivent être en excellente santé mentale et physique, avoir de solides compétences en tir, être compétents en anglais et démontrer de bonnes capacités de commandement.

La situation en Haïti reste préoccupante, de nombreux Haïtiens ayant été déplacés en raison de l’activité des gangs et de la dégradation de la sécurité, en particulier dans la capitale, Port-au-Prince. Cette mission, en collaboration avec d’autres pays partenaires tels que la Jamaïque, les Bahamas et Antigua-et-Barbuda, vise à rétablir la paix et la sécurité dans le pays.

Il convient de noter que le Premier ministre haïtien Ariel Henry n’a pas le pouvoir constitutionnel de solliciter une intervention étrangère. De même, toute demande d’intervention devrait être validée par le Parlement haïtien, à moins qu’un consensus national ne soit atteint.

En conclusion, le Kenya est prêt à jouer un rôle majeur dans le rétablissement de la paix en Haïti, sous réserve de l’approbation de son Parlement.

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