Police

La Police Nationale d'Haïti (PNH), entre politique et banditisme

Créée en 1994, la Police Nationale d’Haiti (PNH) avait une mission claire. Selon la loi portant création de la PNH, la Police nationale est instituée en auxiliaire des pouvoirs publics en vue de maintenir l’ordre en général et de prêter force à l’exécution de la loi et des règlements. Elle a pour mission d'assurer la protection et le respect des libertés des personnes, des vies et des biens.

Cette prestigieuse institution est devenue aujourd’hui, pour le moindre, le bras armé qu’utilisent les politiciens pour soit faire des répressions, persécutions ou encore pires de sales boulots. L’institution policière inquiète la population, divisée, infiltrée, l’uniforme qui dans le temps représente la sûreté et la sécurité maintenant fait peur.

Des tweets venant de différentes couches de personnes de la vie nationale croient qu’il y a toujours de l’espoir pour revivre une institution policière répondant convenablement à sa mission et déontologie. « La Police nationale d'Haïti n'est pas la police d'un président, ni d'un régime, encore moins d'un directeur général qui sont qu'un petit moment de l'histoire. La Police nationale, cette institution républicaine appartient à chaque Haïtienne et Haïtien. Nous sommes PNH... », a tweeté le journaliste Robenson Geffrard.

La police nationale est aujourd’hui divisée le SPNH-17, le Syndicat de la PNH, dénonce des dérives, en utilisant les moyens légaux en forçant les responsables d’accepter leurs syndicats quoique interdit dans la loi régissant le fonctionnement de l’institution, alors que un groupe dénommé Fantom 509, utilise les moyens brutaux, pour soit faire entendre leurs revendications ou créer des troubles sous la complicité de certains secteurs politiques économiques ou sociaux.

La pratique de ces groupes de policiers en fonction et révoqués de la PNH regroupés au nom de Phantom 509, a déjà causé la mort de plusieurs policiers dont le plus récent est ce lundi 22 Mars 2021, ou deux policiers sont morts dans un affrontement avec des agents en fonction. « De nouvelles tragédies au sein de la PNH! Ce corps qui a pour mission de protéger et de servir le peuple Haïtien est de plus fragilisé par une mainmise politique pour le mettre au service d'un régime autocratique. Toutes nos sympathies aux policiers et à leurs familles », écrit Réginald Boulos.

Wallace Elie
Communicateur Social /Journaliste.

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