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Promesse de 600 millions dollars pour la reconstruction du grand Sud : l’entrepreneur Valery Numa voit une illusion

Lors d’une conférence internationale des bailleurs, 16 février 2022, des donateurs étrangers ont promis d’octroyer 600. 000.000 dollars américains au gouvernement haïtien afin de reconstruire la péninsule Sud, victime du séisme du 14 Août dernier. L’entrepreneur Valery Numa, au cours d’une analyse jeudi 17 février 2022, soutient « Je ne crois pas que c’est un argent nouveau. Parfois le don a été déjà annoncé depuis belle lurette ». Personne ne va faire aucune illusion en croyant que six cent millions (600.000.000) dollars US vont être affectés dans l’économie haïtienne, estime-t-il.

Le propriétaire de l’hôtel LE RECUL, poursuit en expliquant que les dons parfois représentent une partie d’une somme promise. L’argent des donateurs passe toujours à travers une organisation non gouvernementale (ONG) pour être dépensé enfin dans des programmes mal organisés, ajoute-t-il.

Il n’y a même pas un pourcentage de chance pour que je puisse bénéficier de ce don, croit dure comme fer, le journaliste et hommes d’affaires. Peut-être, analyse-t-il, pour organiser des rencontres, les responsables pourront louer ma salle de conférence et commander des plats pour les participants.

« Je suis entrepreneur depuis 30 ans. Je ne peux pas prendre du plaisir à entreprendre les mêmes initiatives qui ne vont que donner les mêmes résultats. Après le passage du cyclone Mathieu, le ministère du tourisme est venu collecter des données dans mon entreprise dans le Sud. Ensuite, est venu le ministère du commerce. Tous ont collecté les mêmes informations, ils n’ont pas donné même un drap. Radio Platinum a été frappé, CONATEL est venu effectuer une inspection en compagnie d’étranger. Jusqu’à date, CONATEL n’a pas même donné un casque, argumente Valery Numa ».

« Ces gens ont un seul objectif, ils veulent collecter des données pour rédiger des documents volumineux. J’évite de les donner quorum. La question d’assistance sociale, ces genres de promesses ne donnent jamais de résultats satisfaisants, insiste l’homme d’affaires ».

Je ne suis pas pessimiste, mais plutôt réaliste car je connais la réalité du secteur. Nous avons déjà réalisé plus d’une vingtaine de fois ces activités qui n’ont jamais donné aucun espoir, précise le journaliste.

Evens CARRIÈRE, Journaliste

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