Politique

Premier ministre du moment: dans 48 heures, des structures politiques vont adopter une position commune

Suite à l'assassinat cruel du président Jovenel Moïse le 7 juillet 2021, des structures politiques ont entamé une concertation dans le but d'adopter dans moins de 72 heures, une position commune à propos du choix du Premier ministre qui aura la charge d'assurer la continuité de l'Etat, d'organiser les prochaines élections, informe ce jeudi 8 juillet 2021, dans la presse, la présidente du parti Fusion des sociaux-démocrates haïtiens, Edmonde Supplice Beauzile.

L'ex-sénatrice précise que la décision va être soit en faveur du Dr Ariel Henry ou un autre personnalité de la sphère politique. Dr Claude Joseph est un PM démissionnaire donc son nom est absent dans notre agenda, ajoute-t-elle.

Dans la foulée, Edmonde Supplice Beauzile confie que l'accord du 5 juin écoulé est le document de base de la démarche visant à déterminer le futur chef du gouvernement. Ensemble, nous allons remanier ledit accord afin d'aboutir à un pré-accord avant d'aller rencontrer la société civile, poursuit-elle.

Par ailleurs, la normalienne déclare que l'assassinat du président Jovenel Moïse est un coup pour la démocratie. Elle profite de l'occasion pour adresser ses sympathies à la famille Moïse, aux amis et proches affectés par le drame.

« La revendication n'est pas changée, ce n'était pas une bataille contre Jovenel Moïse. Certes, nous avions des critiques contre lui mais c'est une bataille contre un système, mentionne l'éducatrice .

La volonté manifestée pour trouver les mercenaires qui ont assassiné Jovenel Moïse, si seulement cette volonté était présente auparavant pour démanteler les gangs surtout dans l'espace politique, la situation ne serait pas aussi pire, fustige Edmonde Supplice Beauzile.

Soulignons, le nouveau Premier ministre nommé, Dr Ariel Henry, a été un membre du parti Fusion des sociaux-démocrates, dont Edmonde Supplice Beauzile en est la présidente. 

« Depuis fin 2010, Ariel Henry a laissé Fusion. Depuis lors, j'ai jamais dialogué au sujet de politique avec lui, veut faire croire l'ancien représentant du département du centre au Sénat.

La solution se trouve dans la concertation. La constitution n'a pas prévu la présente situation donc il n'y a pas d'autres options que le dialogue, soutient Madame Beauzile.

C. E /Image7 

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