Manifestations: L’OPC fait le point sur le comportement des manifestants, journalistes et policiers
Dans une note l’Office de Protection du Citoyen (OPC), rappelle que depuis les années 1980, les Haïtiens ont toujours recours à la manifestation pour faire passer leurs revendications. Une pratique qui devient rapidement un outil pouvant les permettre d’obtenir la satisfaction à leurs revendications.
Toutefois, l’OPC rappelle que la manifestation n’est pas synonyme de violence, « il faut respecter les bâtiments publics, il faut respecter le droit de ceux aussi qui ne veulent pas prendre part aux manifestations. » Se référant sur les nombreuses manifestations en Haïti, l’Office de Protection du Citoyen (OPC), trouve que les recours à la violence comme moyen pour faire passer ses revendications peut avoir des conséquences désastreuses sur la jouissance effective de certains droits fondamentaux.
Cependant, critiquant le recours à la violence de certains manifestants, l’OPC condamne « les attaques sur des manifestants et des journalistes par des policiers, même si des policiers ont été aussi l’objet d’agression verbales et physiques avec menaces d’assassinat », écrit il. Néanmoins, les dirigeants de l’OPC exhortent aux journalistes, acteurs incontournables en matière de démocratie et du respect des droits humains, à garder le recul obligatoire en terme de prise de position vis à vis des manifestants et des forces de l’ordre. Au contraire ils sont tenus de rapporter au regard des principes journalistiques, toutes violations de ces règles de base dans un camp comme dans l’autre.
Par ailleurs tous les secteurs sur l’échiquier politique à respecter et à promouvoir les principes généraux relatifs à l’exercice du droit de manifester admis dans toutes les sociétés civilisées, a conclu l’office de protection du citoyen (OPC).
Wallace Elie
Communicateur Social /Journaliste.