L’entreprise Real Business Investment liée à Réginald Boulos, accusée de détournement de fonds par l’ULCC
Real business investment (RBI), est une société de capitaux, Dr Réginald Boulos en est le président. L’unité de lutte contre la corruption(ULCC), suite à une enquête, a révélé que RBI utilise une somme d’argent évaluée à 260 millions de gourdes provenant de l’ONA. Pour cette institution de contrôle, c’est un détournement de fonds. Par conséquent, elle a demandé aux banques de la République d’interdire toute transaction relative aux comptes bancaires de Monsieur Boulos. D’après l’avocat de l’entrepreneur, Me Samuel Madistin, qui intervient dans la presse ce lundi 28 Juin 2021, c’est de la persécution politique.
« Nous avons investi 29 millions dollars américains pour construire des maisons en vue de les vendre dans le but de gagner un bénéfice à hauteur de 8 millions dollars, raconte Me Samuel Madistin. Nous avons écrit à l’office national d’assurance vieillesse (ONA), pour l’offrir un pacte d’actionnaire compte tenu de son absence lors de la création de la société. L’ONA n’a fait qu’imposer des conditions avant d’accepter, puis a investi 65 millions de gourdes dans le projet », continue l’homme de loi.
L’ONA a un poste permanent au sein de la direction de la société, précise le militant des droits de l’homme. Dans le cadre du projet et conjointement avec l’ONA, nous avons emprunté 29 millions de dollars américains.
Me Madistin mentionne que l’ULCC s’est donnée le droit de condamner. Ainsi, elle joue le rôle de juge d’instruction, juge de siège, enchaîne-t-il.
« Les dirigeants de l’ULCC veulent nous discréditer auprès de l’opinion publique, en vue d’inciter à nous assassiner, prétextant que nous utilisons des argents provenant du fonds Petrocaribe, analyse le responsable de l’organisation de défense des droits humains dénommée » Fondasyon Je Klere » ».
Mentionnons que la société RBI, via son avocat, a donné 3 jours francs à l’ULCC, équivalent à 5 jours ordinaires, pour rétracter ses décisions prises. Une fois le délai écoulé, Mardi 29 juin 2021, Me Samuel Madistin annonce que le directeur général de l’ULCC, les enquêteurs de ladite institution, les banques commerciales qui ont exécuté l’ordre de l’ULCC vont être poursuivis par-devant les tribunaux compétents.
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