Société

Le Calvaire des habitants du Sud-Est expliqué par le président de la chambre du Commerce du département

« Les secteurs d’activités, que ce soit le tourisme, la restauration et autres. Rien n’est en marche absolument dans le département du Sud-est. Toutes les activités sont au point mort », laisse croire M. Friteau Marc, président de la chambre du commerce du Sud-est, mercredi 30 mars 2022 au cours d’une interview.

Depuis la première semaine du mois de juin, des citoyens ne cessent d’attirer l’attention des autorités de l’État au sujet des actes de criminalité à Martissant, contrôlé par des bandits. Jusqu’à nos jours, rien n’est fait, déplore Frito Marc. Maintenant, le départements du Sud-est connaissent un calcaire. Les commerçants sont obligés de risquer leur capital pour approvisionner en dépensant 3 jusqu’à 5 fois plus d’argent. Malgré tout, les produits sont insuffisants pour la population qui les attend, explique l’homme d’affaires.

Plus loin, Monsieur Marc souligne une pratique de sabotage née à cause du risque de traverser la troisième circonscription de Port-au-Prince avec un camion de marchandises. Auparavant, il faut payer 400 dollars américains pour transporter votre camion par voie maritime en destination de la Marine haïtienne à Bizoton 53, commune de Carrefour. Actuellement, il faut payer 900 us et le montant pourrait être augmenté à 1200 us, dans les prochains jours, ajoute-t-il.

Les commerçants se trouvent face à face à la clientèle qui est prête même pour lutter à propos des prix des produits. Chaque semaine, les prix des produits changent. C’est l’une des raisons des journées de manifestation dans le Sud. L’insécurité, la vie chère, l’insouciance de l’État, la montée du dollar américain. Les habitants sont aux abois, analyse le numéro un de la chambre du commerce du Sud-est.

« Le Calvaire frappe principalement les distributeurs qui doivent vendre en gourdes et acheter en dollars. Le pire, après la vente, le taux du dollar augmente. Ce qui met le distributeur dans une situation de faillite totale, explique l’entrepreneur ».

« Je ne trouve pas les mots justes pour décrire la situation des habitants du Sud. Actuellement, l’État n’a aucun contrôle sur le fonctionnement du pays. Dans cette situation, tout le monde doit s’attendre à n’importe quel événement », prévient M. Friteau Marc.

C.E/Image7

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