Jean-Charles Moïse dénonce un coup de force sur les mairies et menace de renverser le CPT
Le secrétaire général de « Pitit Dessalines », Jean-Charles Moïse, a vivement critiqué une personnalité influente, qu’il n’a pas nommée, pour avoir orchestré ce qu’il qualifie de « coup de force » en faveur de son clan politique. Selon l’ancien sénateur du Nord, cette manœuvre a permis la mise en place de 85 cartels de mairies à travers le pays dans le cadre des récentes décisions annoncées par le pouvoir de transition concernant les collectivités territoriales.
« Je me suis opposé à ce coup de force sur les mairies par une seule personne », a-t-il déclaré au cours d’un entretien accordé à Magik9 ce vendredi.
En parallèle, Jean-Charles Moïse n’a pas manqué de critiquer le secteur Lavalas, accusant ses acteurs de suivre une logique « Tout ou Rien » qui, selon lui, nuit au processus politique en cours.
Concernant les responsabilités du Conseil présidentiel de transition (CPT), le dirigeant de « Pitit Dessalines » a mis en garde contre l’incapacité à résoudre les problèmes majeurs du pays, notamment l’insécurité et le retour des déplacés dans leurs communautés d’origine. « Si le Conseil présidentiel ne change pas de cap rapidement, je n’écarte pas la possibilité de réclamer son départ et de faire appel à la Cour de cassation pour prendre le relais », a-t-il affirmé.
Jean-Charles Moïse accorde un délai d’une semaine aux conseillers-présidents pour revoir leur approche et répondre aux attentes de la population. Ce délai est perçu comme un avertissement sérieux, alors que les tensions politiques restent vives en Haïti face aux défis croissants auxquels le pays est confronté.