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Une épidémie de « Kadejak » ravage le département de l'Artibonite

Dans les profondeurs de l'Artibonite, un cri de détresse résonne à travers les communes. La Plateforme des Femmes Organisées pour le Développement de l'Artibonite (PLAFODA) a levé le voile sur une réalité douloureuse : 1370 cas de violence sexuelle enregistrés entre Mars 2023 et Avril 2024. Un chiffre glaçant qui révèle une sombre vérité : les femmes et les filles de la région sont prises pour cibles par des bandits impitoyables, armés jusqu'aux dents.

Louisette Vertilus, Coordonnatrice intrépide de PLAFODA, dénonce avec courage ces actes abominables qui déchirent le tissu social de l'Artibonite. Des vies brisées, des familles déchirées, des cicatrices invisibles qui marquent à jamais.

Les bourreaux, tapi dans l'ombre, sévissent dans les rues de l'Estère, de Liancourt, de Verettes et de Petite Rivière de l'Artibonite, semant terreur et désolation.
Mais aujourd'hui, le silence est brisé. PLAFODA, porte-voix des sans-voix, lance un appel poignant aux autorités : l'heure est à l'action. Des mesures drastiques et concrètes sont nécessaires pour déraciner ce fléau qui gangrène le département depuis trop longtemps. Il est temps que la justice se dresse, inébranlable, pour protéger les plus vulnérables, pour restaurer la dignité bafouée, pour panser les plaies béantes de l'Artibonite.

Le cri de détresse de PLAFODA résonne dans les cœurs de tous ceux qui aspirent à un monde plus juste, plus sûr, plus humain. L'Artibonite ne doit pas être abandonnée à son sort. Ensemble, levons-nous pour défendre la dignité, pour briser les chaînes de la peur, pour éclairer les ténèbres de l'injustice. L'avenir de l'Artibonite dépend de notre engagement, de notre solidarité, de notre détermination à dire non à la violence, non à l'impunité, non à l'oubli.

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