Politique

Plaidoyer pour un départ ordonné de Jovenel Moïse, 5 structures politiques formulent une déclaration conjointe

À travers un document, cinq plateformes politiques dont FND, EN AVANT, MTV AYITI, ont signé le 26 avril 2021, une déclaration conjointe dans le but d’encourager les différents acteurs concernés par la crise actuelle à trouver un accord politique inclusif en vue de planifier un départ ordonné du président Jovenel Moïse. L’un des dirigeants des partis politiques signataires de ladite déclaration, l’ex-sénateur Steven Irvenson Benoît, a rappelé au cours d’une intervention médiatique, le 28 avril 2021, qu’il y aura aucun deal, aucun dialogue ni compromis avec Jovenel Moïse.

Les cinq structures politiques plaident pour la mise en place d’un gouvernement d’union nationale et l’organisation d’élections honnêtes transparentes et crédibles dans un délai techniquement possible et un climat de sécurité rétabli, tout en rappelant que le mandat de M. Jovenel Moïse a pris fin le 7 février 2021 au regard des articles 134-2, 134-3 de la Constitution et l’article 239 du décret électoral du 2 mars 2015.

« Quand le document parle de protagonistes, cela ne fait pas référence à l’opposition politique et Jovenel Moïse, a précisé Steven I. Benoit. C’est aussi l’Église catholique, l’Église protestante, la fédération des barreaux, la société civile et une partie du secteur privé, a-t-il détaillé en continuant ».

« En avant, Entente nationale pour une transition de rupture (ENTENTE), forces nationales pour la démocratie ( FND ), mouvement pour la transformation et la valorisation d’Haïti ( MTV AYITI ), operasyon tèt ansanm, sont les cinq signataires du document ».

Pour argumenter et avant de formuler leur déclaration, les cinq structures politiques considèrent les prises de positions et déclarations de cinq institutions internationales ; la résolution 1168 du conseil permanent de l’OEA, constatant les violations systématiques des droits humains, les violations de la Constitution, la gouvernance abusive par décret, entre autres.

Plus loin, ils ont fait référence à la déclaration de la présidente du Conseil de sécurité des Nation- Unies le 24 mars 2021, parlant de l’impunité en Haïti, de la crise prolongée que traverse le pays. Ensuite, la déclaration du haut représentant de l’union européenne, Joseph Borell, soulignant que le projet de changement de Constitution n’est pas inclusif. La déclaration de la secrétaire générale de la francophonie, Madame Louise, exprimant sa préoccupation à propos de la dégradation de la situation sécuritaire et l’ampleur de la crise politique. Enfin la position du Core groupe jugeant que le changement de la Constitution n’est pas suffisamment inclusif, participatif et transparent.

C.E/Image7

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