Démission du DG de la PNH : Pierre Espérance exige aussi la démission de l’inspecteur général en chef de la PNH
Le directeur exécutif du réseau national de défense des droits humains (RNDDH), en réagissant au cours d’une interview au sujet de la démission, ce jeudi 21 octobre 2021, du directeur général de la police nationale d’Haïti (PNH), Léon Charles, déclare que l’inspecteur général en chef de l’institution policière, Frantz Jean François, doit aussi remettre sa démission parce qu’il a des liens avec des bandits armés.
L’inspecteur général en chef doit aussi jeter l’éponge pour sa complicité avec le gang armé « G9 an fanmi ak alye ». Il connaît plusieurs policiers qui ont des relations avec des bandits mais il n’a rien fait contre eux, argumente Pierre Espérance. L’inspecteur général entame des persécutions contre les policiers qui conduisent l’enquête relative à l’assassinat du président Jovenel Moïse, révèle-t-il dans la lignée.
Le militant pour le respect et la protection des droits de la personne humaine explique qu’il y avait durant la gouvernance de Léon Charles, un sérieux problème au sein de la police nationale d’Haïti (PNH). Les responsables ont associé le syndicat de la police nationale d’Haïti (PNH) avec la bande armée dénommée Fantom 509, reproche-t-il.
Pour combattre vraiment l’insécurité, estime Pierre Espérance, les autorités politiques doivent supporter et rester au côté de la police. Imaginons le Conseil Supérieur de la police nationale (CSPN), comportant en sa composition trois ministres : le Premier ministre, le ministre de la justice et de la sécurité publique, le ministre de l’intérieur et des informations laissent croire maintenant que le ministre de la justice est impliqué dans un acte de kidnapping. Que peut-on demander aux policiers ? analyse le directeur exécutif du RNDDH.
De 2018 à nos jours, RNNDH a recensé 13 massacres. Ce sont des autorités de l’État qui approvisionnent les bandits en munitions afin de massacrer la population, mentionne M. Pierre.
« Les alliances entre des autorités de l’État et des bandits doivent être freinées. Il nous faut des dirigeants qui ne participent pas dans des actes de kidnapping, des autorités pour renforcer l’État », croit Pierre Espérance.
C. E/Image7