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ANI : Ce n'est pas de la dictature, c'est une démocratie à la Jovenel, précise le président Moïse

En réaction aux différents commentaires de la population à propos du décret du 26 novembre 2020 créant l'agence nationale d'intelligence (ANI). Le président de la République, Jovenel Moïse, lors d'une intervention médiatique au cours du week-end écoulé, a indiqué qu'il n'a pas la velléité d'être un dictateur. C'est une démocratie à la Jovenel, a-t-il laissé entendre.

Le locataire du Palais national, pour justifier la nécessité de L'ANI, avance comme argument, l'importance pour des autorités étatiques d'avoir certaines informations à temps réel. " Vous pouvez prendre 48 heures pour prendre connaissance d'une information que vous devriez avoir en 48 secondes. La raison c'est parce que la loi ne protège pas certaines personnes " a-t-il argué.

" Un bandit faisant du kidnapping n'a pas de femme? Il n'a pas d'enfants, des sœurs? a questionné Jovenel Moïse. Le bandit ou quelqu'un qui prend l'argent du contrat de l'État pour financer des gangs, n'a-t-il pas de téléphone? a-t-il Argumenté de manière interrogative. Comment peut-on avoir accès à ces informations?, a poursuivi le premier citoyen de la nation tout en affirmant que c'est par la voie d'un système".

D'après le chef de l'État, un système peut suivre une personne pendant 10 ans avant de l'arrêter. Il y a des vidéos pour prouver la culpabilité de la personne pour éviter que l'affaire soit qualifiée de persécution politique, a-t-il expliqué avant de laisser croire que ce système va être pareil en Haïti. 

Aucun acteur politique ne peut pas dire qu'il a été menacé pendant que je suis président, a soutenu Jovenel Moïse. J'ai toujours rappelé au gouvernement qu'il est là pour servir ni l'opposition ni le pouvoir en place car quelqu'un ne peut pas subir à cause de sa conviction politique comme on ne doit pas subir pour sa religion, son orientation sexuelle, sa race, a continué le garant de la bonne marche des institutions. 

E.C/ Image7

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