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AstraZeneca: il y a un lien entre le vaccin et les cas de thrombose, confirme l'Agence européenne des médicaments

"Il est clair qu'il y a un lien avec le vaccin. Ce qui cause cette réaction, cependant, nous ne le savons pas encore", a déclaré un responsable de l'EMA ce mardi à la presse italienne.
Cela ne va pas arranger le cas du vaccin AstraZeneca, déjà boudé en France. Un responsable de l'Agence européenne des Médicaments (EMA), a confirmé l'existence d'un "lien" entre le sérum du laboratoire anglo-suédois et les cas de thrombose observés après son administration, dans une interview au quotidien italien Il Messaggero publiée mardi.

"Nous pouvons désormais le dire, il est clair qu'il y a un lien avec le vaccin. Ce qui cause cette réaction, cependant, nous ne le savons pas encore", affirme Marco Cavaleri, responsable de la stratégie sur les vaccins à l'EMA. "Pour résumer, dans les prochaines heures nous dirons qu'il y a un lien, mais nous devons encore comprendre comment cela se produit", ajoute-t-il, alors que l'EMA doit se réunir sur le dossier du 6 au 9 avril.

"Nous cherchons à obtenir un tableau précis de ce qui se passe, à définir de manière précise ce syndrome dû au vaccin (...) Parmi les personnes vaccinées, il y a un nombre de cas de thromboses cérébrales chez les personnes jeunes supérieur à ce à quoi nous nous attendons. Cela, nous devons le dire", a-t-il encore déclaré.

Quelques heures après la publication de l'interview dans la presse italienne, l'Agence européenne des médicaments (EMA) a déclaré qu'elle était toujours en train d'évaluer si le vaccin AstraZeneca est lié à la formation de rares caillots sanguins. Le comité de sécurité de l'agence basée à Amsterdam "n'a pas encore abouti à une conclusion et l'examen est actuellement en cours", a déclaré l'EMA dans un communiqué à l'AFP, ajoutant qu'une décision à ce sujet devrait être annoncée mercredi ou jeudi.

Plusieurs dizaines de cas de thrombose – dont certains, très atypiques, se sont soldés par un décès - sont apparus chez des personnes, le plus souvent des femmes de moins de 55 ans, immunisées avec le vaccin d’AstraZeneca. Mi-mars, de nombreux pays en ont donc suspendu l’administration. Jusqu’à ce que l’AEM affirme, le 18 mars, qu' aucun lien causal avec le vaccin n’est prouvé, sans pour autant l’exclure.

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