Corruption

Un ex-président, inculpé de viol, refuse de comparaître devant la justice

L’ancien président bolivien, Evo Morales, a refusé de se présenter le jeudi 10 octobre 2014 devant le bureau du procureur à Tarija. Il devait répondre à une enquête ouverte contre lui pour une affaire de viol sur mineure, datant de 2015. Ce refus a attiré l’attention de l’opinion publique, d’autant plus que cette affaire est sensible et pourrait affecter la réputation de l’ex-président, une figure politique toujours influente en Bolivie.

Morales a déclaré que cette enquête n’était rien d’autre qu’une forme de persécution politique, destinée à le discréditer et à entraver ses projets pour l’avenir. Il a souligné que cette accusation surgit à un moment stratégique, alors que des discussions se multiplient autour de sa possible candidature pour les élections présidentielles de 2025. Selon lui, ces manœuvres visent à l’empêcher de revenir sur la scène politique.

Cette affaire, qui s’inscrit dans un contexte politique tendu en Bolivie, soulève des questions sur l’utilisation des accusations judiciaires à des fins politiques. Morales, qui continue d’avoir une base solide de partisans, pourrait voir son image entachée, mais aussi renforcer ses affirmations sur une campagne de persécution politique menée contre lui par ses opposants.

Ernest EUGENE / [email protected]

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