L’Église Catholique et les abus sexuels : un mal qui répand la terreur
Le 29 septembre, le pape François a réitéré avec force son appel à la justice pour les membres du clergé coupables d’abus sexuels. Dans un discours adressé à l’Église catholique, il a déclaré qu’il est impératif de ne pas dissimuler les crimes commis par certains membres du clergé, affirmant qu’il est essentiel que ces individus soient jugés pour leurs actes. « Il ne faut pas dissimuler le mal », a-t-il déclaré, insistant sur la transparence et la responsabilité au sein de l’institution ecclésiastique.
La Belgique a été profondément marquée par des scandales d’abus sexuels au sein de son clergé. Parmi les cas les plus médiatisés, celui de l’évêque de Bruges, Roger Vangheluwe, a secoué la communauté catholique belge et internationale. Vangheluwe a admis avoir abusé sexuellement de son neveu, un crime qui a été couvert par l’Église pendant des années, exacerbant les accusations de dissimulation systémique au sein de la hiérarchie ecclésiastique belge.
Cette prise de parole du pape François s’inscrit dans une volonté de réforme et de lutte contre l’impunité. Bien que de nombreux efforts aient été faits pour réformer l’Église, de tels scandales continuent de ternir son image. Le souverain pontife insiste sur le fait que la justice civile et ecclésiastique doit s’unir pour que de tels abus ne restent plus impunis, afin de restaurer la confiance des fidèles et protéger les plus vulnérables.
Ernest EUGENE