Le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire(CSPJ), dans une note en date du 8 février 2021, condamne l’arrestation du Magistrat Yvickel Dabrésil qui selon ladite institution est arbitraire et illégale. Dans la foulée cette instance du pouvoir judiciaire fait savoir que les juges qui avaient positionné sur la date marquant la fin du mandat de Jovenel Moïse font objet de pressions et menaces.
« Instance constitutionnelle et légale chargée de l’administration et du contrôle du pouvoir judiciaire, ledit conseil exige la libération immédiate et sans condition du juge Yvickel Dabrésil qui se trouve, d’ailleurs, dans la catégorie des fonctionnaires passibles par devant la haute cour de justice selon les prescriptions de l’art 185 et suivants de la Constitution haïtienne, amendée le 9 mai 2011 », argue l’unité de communication du CSPJ.
Rappelons, la résolution du CSPJ datée 6 février 2021 avait indiqué que le 7 février 2021 marque la fin du mandat du président Jovenel Moïse au regard de l’article 134.2 de la Constitution comme le chef de l’État avait évoqué les articles 92.1 et 95 de la loi mère pour constater la fin du mandat des parlementaires. Cette résolution a été paraphée par le vice-président du Conseil, Me Louis Pressoir Jean Pierre, et quatre conseillers à savoir, Me Durin Jr Duret, Me Noé Pierre Louis Massillon, Me Chenet Jean Baptiste et Me Nader Désir.
Selon le président de L’ANAMAH, Me Jean Wilner Morin, des juges de la Cour de Cassation font aussi objet de menaces dont Me Wendelle coq et Me Joseph Mécène Jean-Louis, le nouveau président provisoire désigné par l’opposition politique ce 8 février 2021.
Plus loin, le CSPJ continue en interpellant l’opinion nationale et internationale sur ces exactions dont sont l’objet les membres du pouvoir judiciaire particulièrement le Magistrat Dabrésil, lesquelles exactions ne doivent en aucun cas rester impunies, soutient le conseil.
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