Rénald Lubérice défend aveuglément les décrets de Jovenel Moïse
Après les déclarations du Core Group, qualifiant les deux derniers décrets du président de la République Jovenel Moïse « pas conformes à certains principes fondamentaux de la démocratie, de l’Etat de droit, et des droits civils et politiques des citoyens. » le secrétaire général du Conseil des ministres Rénald Lubérice était le premier à recardrer le Core Group dans un tweet « Nous avons assez vu, assez vécu. De nos « amis, »nous pouvons recevoir des conseils. Mais point de leçon à recevoir. Toutes les leçons du passé ont été néfastes. Si vous en doutez encore, admirez-en les actuels résultats «, a-t-il tweeté.
Considéré comme le principal défenseur de l’administration Moïse/Jouthe, Rénald Lubérice, présente les intérêts de l’exécutif pour publier des textes dont la population à besoin pour fonctionner comme société. « Tous les politiques et les praticiens en droit savent que l’arsenal législatif du pays est constitué de décrets….en dépit du fait que nous avons connu une cinquantaine de législatures. Or, la plupart de nos textes sont des décrets. Nous avons une tradition historique où nos parlementaires haïtiens privent la population d’un ensemble de textes dont elle a besoin pour fonctionner comme société… » , a avancé Rénald Lubérice, mardi soir, sur le plateau de l’émission « Haïti, sa kap kwit » de Télé 20.
Selon M. Lubérice, ces textes de loi du président Jovenel Moïse sont pour changer la société, ils (les textes de loi) adoptés aujourd’hui ont été soumis au parlement et n’ont jamais été votés. « C’est une opportunité malheureuse qu’il n’y ait pas de Parlement fonctionnel. De cette opportunité malheureuse, il faut profiter pour faire quelque chose pour le pays, pour la population… » Soutien Rénald Lubérice, qui du même coup, tente de clarifier la mission donnée au CEP, et celle du Comité Consultatif Indépendant (CCI), le Comité consultatif a pour mission de recruter des experts pour élaborer le texte constitutionnel. Il travaille sur le projet constitutionnel. Le CEP va s’assurer que le peuple accepte ou rejette le projet soumis par le comité. Le CEP fait le référendum », a-t-il indiqué. « Pour gouverner ce pays, il faut le doter d’une nouvelle Constitution », poursuit-il.
Wallace Elie
Communicateur Social /journaliste.