Politique

Politique : Garry Conille n’est plus le premier ministre du pays

Le Conseil présidentiel de transition a pris la décision controversée de révoquer le Premier ministre Garry Conille, une action qui a immédiatement suscité de vives réactions au sein de la classe politique et de la société civile.

Cette révocation, annoncée hier, a été perçue par de nombreux observateurs comme un coup d’État déguisé plutôt qu’un simple remaniement gouvernemental. Selon un article publié ce samedi 9 octobre par le Miami Herald, les circonstances entourant cette décision soulèvent des questions sur la stabilité politique du pays et sur l’avenir du processus de transition déjà fragilisé par des tensions internes. Les critiques dénoncent une manœuvre visant à consolider le pouvoir entre les mains du Conseil, écartant toute opposition potentielle et compromettant le fragile équilibre politique.

De nombreux acteurs internationaux, ainsi que des organisations de défense des droits humains, ont exprimé leur inquiétude face à cette décision. Ils craignent que l’éviction soudaine de Conille, qui occupait le poste de Premier ministre depuis une période relativement courte, ne plonge davantage le pays dans une crise politique et institutionnelle. La situation actuelle met en lumière les défis auxquels le Conseil présidentiel de transition est confronté, en particulier en ce qui concerne la gestion d’une transition pacifique et inclusive. Les regards sont désormais tournés vers les prochaines étapes que prendra le Conseil, alors que la communauté internationale appelle au respect des principes démocratiques et à une résolution pacifique des différends.

Ernest EUGENE / [email protected]

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