Le président de la République Jovenel Moïse, choqué par l’enlèvement suivi d’assassinat, d’Evelyne Sincère
Les autorités comme toujours ne font que regretter et se disent choquées à chaque atrocité des bandits armés, semant le deuil et chaos dans la république. Ces actions pour la plupart sont souvent inacceptables et méritent d’être punies. « En tant que père de famille, je suis profondément choqué par l’enlèvement suivi de l’assassinat de la jeune écolière Evelyne Sincère. De telles atrocités sont inacceptables. Les autorités policières et judiciaires n’ont qu’un seul choix : mettre les bandits hors d’état de nuire. » a tweeter le président Jovenel Moïse le garant de la bonne marche des institutions en Haïti.
Comme à chaque drame, le président dit passer des instructions formelles aux autorités policières et judiciaires pour que les auteurs soient mis hors état de nuire. Des tweets et déclarations qui dévient des routines politiciennes, puisque ces mêmes atrocités se répètent à chaque fois sans que ces bandits ne soient derrière les barreaux pour répondre de leurs actes.
Par exemple : malgré le versement d’une rançon de 50 000 dollars, les ravisseurs de Lencie S. Mirville, 23 ans, l’ont torturée, assassinée et ont balancé son cadavre dans un ravin, sur la route de l’Amitié.
Farah Kerbie Dessources, 20 ans kidnappée, torturée puis assassinée. Puis c’est au tour du petit Carl Roobenz, enlevé par des terroristes un 8 novembre devant son école dans le quartier de Turgeau. Il a été cruellement tué par strangulation malgré que sa famille ait versé aux ravisseurs une rançon de US $ 2.000 et de 15.000 dollars haïtiens (environ US $ 1.500) trois jours après l’enlèvement, soit le 11 novembre.
Enlevé le 27 janvier, Seandy Aristide, un nourrisson de six mois, a été retrouvé mort à l’Arcahaie malgré le versement d’une rançon de 20 mille dollars aux ravisseurs.
Cette série de kidnapping des gens puis tués après rançon ont toujours été d’actualité en Haïti, et malgré cela aucune stratégie ni de solution pour stopper ce genre d’atrocité. Mais après chaque drame, les autorités policières dit avoir reçu des instructions pour contrecarrer le Kidnapping et les homicides volontaires.
Aujourd’hui après la mort d’Evelyne Sincère kidnappée, torturée puis tuée par ses ravisseurs dans le fief du président du Groupe G9 an fanmi e alye Jimmy Chérisier alias Barbecue, à Delmas 24, la population semble indignée réclame justice, tout en espérant pas entendre des mots de réconfort ni de regret de la part des responsables. « c’est enfin une de trop, s’en est assez ! On en peut plus ! S’il y a un président, un chef de la police, un gouvernement, ils nous doivent des explications face à cette situation qui s’aggrave de jour en jour. » Se plaint un citoyen.
Wallace Elie
Journaliste /IMAGE7