Politique

FANMI LAVALAS ne se retire pas de l’accord Montana, rectifie Leslie Voltaire

FANMI LAVALAS ne partage pas l’idée d’accepter des chefs de partis politiques comme candidats pour diriger la transition, c’est pourquoi l’organisation politique décide de ne pas voter mais supporte toujours l’accord Montana, précise un membre du bureau de suivi de l’accord, (BSA), Leslie Voltaire, Lundi 7 février 2022. Je représente, continue-t-il, au sein de l’accord FANMI LAVALAS et généralement tous les partis politiques signataires du document.

Leslie Voltaire argumente en poursuivant que l’organisation politique FANMI LAVALAS partage certains points de l’accord comme, « Réalisation de la conférence nationale, le procès Petrocaribe, procès des différents massacres : La saline, Bel-air. Une constitution, un conseil électoral permanent (CEP), selon les décisions de la conférence nationale ».« Les dirigeants de FANMI LAVALAS estiment qu’un chef de parti politique ne doit pas faire partie de l’équipe transitoire car il va y avoir des élections dans le pays, question d’éviter des pratiques partisanes », explique le professeur Leslie Voltaire.

Le dirigeant politique, dans la lignée, souligne que les mandats des juges de la cour de cassation vont arriver à terme le 17 février prochain.

Dix (10) sénateurs uniquement représentent le pouvoir législatif, une seule personne met sous ses mains le pouvoir Exécutif. Nous sommes en présence d’un effondrement de l’État, analyse-t-il.D’après le bureau de suivi de l’accord Montana, la prochaine étape du processus est la formation du conseil présidentiel : PEN va désigner un membre, le gouvernement d’Ariel Henry est invité à désigner un membre, des secteurs de la société civile comme l’Université, la diaspora, le secteur privé, l’église vont désigner deux autres membres.

C. E/Image7

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