Insécurité

Des membres de 400 mawozo libérés “sous pression” d'officiels du gouvernement Henry (Pierre Espérance)

Le directeur exécutif du Réseau National de Défense des Droits Humains(RNDDH) Pierre Espérance a révélé que des bandits du groupe 400 mawozo arrêtés par les agents de la Police Nationale d'Haïti ont été libérés par la suite sous pression de certains ministres de l'actuel gouvernement.

Une nouvelle fois, le défenseur des droits humains Pierre Espérance, a lâché une bombe concernant l'insécurité généralisée qui s'abat sur tout le pays. Le défenseur des droits humains a pointé du doigt certains membres du cabinet du Premier ministre Ariel Henry qui font des pressions sur les autorités judiciaires et policières pour libérer des bandits appréhendés qui sont membres de 400 Mawozo.

Selon lui, le pouvoir s'entend avec le caïd de la Croix-des-Bouquets, Wilson Joseph alias Lanmò san jou pour faciliter la réouverture du marché la ville à condition de relâcher les membres de ses troupes arrêtés. De plus, Mr Espérance a révélé que des membres du gouvernement sont directement liés dans plusieurs actes de kidnapping dans le pays. Il a aussi indiqué que l'industrie du kidnapping est très rentable pour le pouvoir, donc, il n'a pas la nécessité de le combattre.

Le militant des droits humains a révélé que trois des six hommes du Service d'intelligence nationale arrêtés à Turgeau font partie de la bande armée de Chrisla et de plus, il a déclaré que les 50 personnes qui composent cette structure seraient contrôlées par deux membres du cabinet du ministre de l'intérieur Liszt Quitel.

Les rapports du Réseau National de Défense des Droits Humains ont souvent indexé des officiels du gouvernement dans des actes de malversations dans le pays. Aucune enquête n'est jamais lancée par la justice afin de faire jaillir la lumière.

P.F/ Image 7

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