Dans une note de presse du Mouvement des Haïtiens de France pour le Respect de la Constitution de 1987 (MOHFREC), en date du 21 février, les membres présentent leurs indignations et leurs préoccupations par la velléité dictatoriale de Jovenel Moïse. Ils invitent les Haïtiens de partout à se soulever.
Constatant que le 7 février 2021 est la date qui marque la fin du mandat de Jovenel MOÏSE et que ce dernier s’accroche au pouvoir, « s’appuyant sur des groupes de gangs armés, sur une partie de la police politisée entre autres, dans le seul but d’assouvir ses ambitions personnelles et celles de son
clan, en violation de la Constitution et de toutes les conventions internationales signées par Haïti.
MOHFREC dénonce la VIOLATION de l’article 134-2 qui constitue une mesure dérogatoire au
principe posé à l’article 134-1 de la Constitution amendée de la République d’Haïti, et qui impose que le mandat de Jovenel Moïse expire le 7 février ».
MOHFREC dénonce entre autres, la concentration des pouvoirs ainsi que le mépris du pouvoir judiciaire co-dépositaire de la souveraineté nationale. Les VIOLENCES et
CRIMES politiques organisés, orchestrés par le pouvoir sanguinaire de PHTK contre toute forme de revendications populaires et démocratiques », relate il dans la note.
Selon le mouvement, le fondement même de l’Administration Moïse/Jouthe est caractérisé par des cas d’assassinats, d’arrestations, de révocations
illégales et d’intimidation. En ce sens, le MOHFREC se dit déterminé à combattre cette dictature qui depuis 1986 a été déracinée par le peuple haïtien et qui est sur le point de renaître avec l’équipe sanguinaire PHTK.
Dans le but de motiver tous les haïtiens du monde entier à sauver Haïti de ce mal qui s’annonce avec le pouvoir PHTK MOHFREC, les encourage à participer aux
différentes formes de mobilisations citoyennes en Haïti, en France, aux Etats-Unis, au Canada, au
Brésil, au Chili, en Argentine et dans le monde entier pour dire ensemble « NON À LA
DICTATURE EN HAÏTI » et demander le « DEPART IMMMEDIAT DU DICTATEUR
JOVENEL MOISE. »
Nous lançons un appel solennel à tous les amis d’Haïti et nos compatriotes de partout à continuer le combat :
− Pour le respect de la Constitution, contre la corruption, l’insécurité, contre les injustices, les inégalités sociales en Haïti.
− Pour arrêter et juger les auteurs de massacres de La Saline, de Cité Soleil, de Bel Air, de
Delmas 2, de Tokyo, de Carrefour Feuille, pour ne citer que ceux-là et qui sont de
massacres d’Etat.
− Pour arrêter les auteurs des assassinats de Maître Monferrier Dorval, de l’étudiant Grégory Saint-Hilaire, d’Evelyne Sincère, des élèves, des enfants, des artistes, des journalistes, des
professionnels.
− Pour arrêter les voleurs du Fond Petrocaribe dont Jovenel Moïse est un des principaux coupables.
Jovenel MOÏSE est un dictateur qui doit partir et être arrêté pour crimes contre son
peuple ».
Wallace Elie
Communicateur Social /Journaliste