Sécurité

Ashley Laraque: « Avec un millier de policiers en appui avec les FAd’H, nous pouvons résoudre l’insécurité facilement »

Le Groupe de Travail sur la Sécurité (GTS), une structure formée en novembre 2021, composée d’un ensemble de professionnels en matière de sécurité, de spécialistes en droit, et autres, a insisté sur la mise en application de leur récente recommandation de décréter l’état d’urgence pendant un mois sur le territoire du pays. Selon l’analyse d’Ashley Laraque, l’un des responsables de cette structure, lors d’une intervention médiatique le 30 avril 2022, un millier de policiers de concert avec les agents des Forces Armées d’Haïti (FAd’H) peuvent résoudre facilement l’insécurité dans le pays.

« Comme après les catastrophes naturelles, l’état d’urgence est décrété pour appeler la population à la vigilance. Donc l’état d’urgence a le même objectif qui est d’avertir les citoyens en apportant des restrictions à leurs droits civils et politiques, pour qu’ils ne soient pas victimes tout en facilitant la tâche à la PNH », explique Ashley Laraque. « Il y a environ treize mille (13 000) policiers haïtiens. Après analyse de dossier, nous pouvons en trouver un millier et avec le support de l’embryon de l’armée, nous pouvons combattre l’insécurité très facile », estime le membre du GTS.
« Nous avons des unités spécialisées capables de le faire comme le CIMO, SWAT, qui ont une formation militaire adaptée pour ces genres d’opération », a-t-il ajouté avec assurance.

« Dire que les dirigeants n’ont pas la volonté de résoudre l’insécurité, qu’ils sont de mauvaise foi, est un jugement politique que je ne veux pas faire », argumente M. Laraque. « Ce n’est non plus pas un problème d’incapacité car il y a assez de ressources armées et humaines disponibles. Au niveau de la diaspora, des compatriotes sont prêts à donner des supports financiers. Nous devons cesser d’attendre l’aide internationale, c’est à nous de prendre en charge notre problème. La PNH est l’œuvre de la communauté internationale », a-t-il détaillé.

Ashley Laraque, dans la foulée, annonce que le prochain rapport du GTS va porter sur la question de la présence des mineurs dans les gangs armés et leur manière de recruter des jeunes.

C.E. / Image7

Bouton retour en haut de la page