Politique

Haïti-Crise post-Jovenel Moïse : l’ex-deputé Jerry Tardieu propose l’organisation d’une conférence politique

Dans le but de baisser les tensions, trouver un minimum de calme dans le pays afin d’organiser des élections pour le retour à l’ordre démocratique, le responsable de l’organisation politique EN AVANT, au cours d’une interview le 18 janvier 2022, a invité le tiers restant du Sénat à chercher conjointement avec PM Ariel Henry, à rassembler autour d’une table des personnalités morales pour analyser ensemble ce qu’on doit faire après la date du 7 février de l’année en cours. Il faut l’organisation d’une conférence politique de haut niveau, conseille l’ancien parlementaire.

Que ce soit Ariel, ses alliés politiques, les signataires de l’accord du 11 septembre 2021, les signataires de l’accord Montana ou ceux de l’accord unitaire de Louisiane, ne peuvent pas assurer cette responsabilité de gérer la transition et d’organiser des élections, a expliqué l’ancien député Jerry Tardieu avant de faire croire que seul un minimum de consensus peut le permettre.

En réaction à la déclaration du Premier ministre Ariel Henry soutenant que, « le prochain locataire du Palais national sera un président élu librement et démocratiquement par la majorité du peuple haïtien », Jerry Tardieu pense que les propos du chef du gouvernement sont logiques mais estime cependant que Ariel Henry n’a rien fait facilitant le déblocage de la situation du pays via une entente.

Il faut l’organisation d’une conférence politique de haut niveau, insiste l’ancien représentant de Pétion-Ville dans la 50 ème législature. Durant cette conférence, une feuille de route sera rédigée, la modification de la constitution et autres. C’est ce mode de dialogue que j’ai besoin, a-t-il dit.

« Nous sommes plus proche de la sortie de la crise : Le consensus politique MONTANA / PEN, est un grand pas, le sommet de Louisiane, même quand la communauté de la diaspora n’est pas largement représentée, est une bonne initiative », a jugé l’auteur du livre « Investir et s’investir en Haïti, un acte de foi ”.

Les sénateurs sont les derniers élus qui restent encore. Il y a des honnêtes hommes que je connais dans le secteur privé, l’Université a des personnages sérieux. Des ressources humaines, nous en avons, a argumenté L’ex-deputé pour justifier sa proposition d’organiser dans le pays une conférence politique pour résoudre l’actuelle crise.

C. E/Image7

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