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Vaccin contre la Covid-19 : Donald Trump signe un décret accordant la priorité aux Américains

Pendant que plusieurs pays se questionnent sur la fiabilité des vaccins contre le Coronavirus, d’autres ont déjà commencé le processus de vaccination. Tel est le cas du Royaume-Uni où, la première personne à s'être fait vacciner est âgée de 90 ans et s'appelle Margaret Keenan, rapporte la BBC.

Les États-Unis considérés comme l’un des pays les plus touchés par la Pandémie de Covid-19, ont déjà signé un contrat avec Pfizer BioNTech, portant sur 100 millions de doses, et signe un décret pour que le gouvernement américain accorde la priorité aux citoyens américains avant d’envoyer les vaccins à d’autres pays.

Ce vaccin de Pfizer et BioNTech suscite des doutes quant à sa fiabilité et ses effets secondaires.

L'arrivée d'un ou de plusieurs vaccins contre l'infection Covid-19 s'accélère alors que les essais cliniques ne sont pas tous terminés. Le Royaume-Uni est le premier dans le monde à avoir autorisé le déploiement du vaccin développé par Pfizer et BioNTech et la campagne de vaccination des Anglais débute ce mardi 8 décembre.

Le NHS (Système de santé publique du Royaume-Uni) commence à vacciner les patients contre le coronavirus dans des dizaines de centres hospitaliers, explique-t-il sur son site. Les personnes âgées de 80 ans et plus ainsi que les travailleurs des foyers de soins sont les premiers à recevoir le vaccin, ainsi que les travailleurs du NHS qui sont plus à risque. La vaccination se fera en deux doses avec un rappel à 21 jours.

D’autres pays comme la Russie et la Chine emboîtent aussi le pas, en commençant à vacciner leurs populations. En France, "200 millions de vaccins devraient arriver entre fin décembre et cet été", a annoncé le Premier ministre Jean Castex lors de la conférence de presse du jeudi 3 décembre. "Nous serons prêts pour les premières vaccinations à partir de début janvier" a-t-il rapporté.

Malgré la volonté, des gouvernements et leur espoir de contrecarrer cette pandémie, les doutes continuent à hanter les pensées de certains scientifiques.

Tel est le cas du Pour Eric Caumes, chef de service en maladies infectieuses à la Pitié-Salpêtrière, à Paris, qui s'est montré sceptique quant aux "vaccins à base de matériel génétique type ARN" comme celui de Pfizer : "Je ne sais pas ce que ça vaut. Je n'ai pas le recul nécessaire, je n'ai toujours pas vu une publication scientifique qui corresponde à ces vaccins. Donc me vacciner avec des produits que je ne connais pas, dont je n'ai des informations que par les communiqués de presse des laboratoires, c'est leur faire une confiance aveugle et absolue", a déclaré le professeur.

Toutefois, l'OMS s’est opposé à la vaccination obligatoire, en indiquant lundi que la vaccination contre la Covid-19 ne devait pas être rendue obligatoire, sauf dans des circonstances professionnelles spécifiques.

Cependant, le Pfizer et BioNTech rassurent plus d’un que son vaccin est sûr pour lutter contre la Covid-19. C'est ce qu'affirme dans un rapport, mardi 8 décembre 2020, la FDA, la Food & Drug Administration, quant au produit développé par les laboratoires Pfizer et BioNTech après avoir dévoilé les résultats des premières données de sécurité, qui ont porté sur 38 000 volontaires de l'essai clinique, avec "un suivi médian de deux mois", comme nous l'expliquent nos confrères de LCI.

Du côté des effets secondaires les plus fréquents, le rapport de la Food & Drug Administration indique avoir décelé, sur plus de 43 000 personnes (comprenant également les enfants et les adolescents de plus de 12 ans) des réactions autour de la zone d'injection à 84,1%, de la fatigue à 62,9%, des maux de tête à 55,1%, des courbatures à 38,3%, des frissons à 31,9%, des douleurs dans les articulations à 23,6% et de la fièvre à 14,2%. Ont-ils précisé.

Wallace Elie
Communicateur Social /Journaliste.

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