Editorial

Haïti-Crise : L’alerte rouge du Sénateur Joseph Lambert disparue du radar de la politique

Le Président du Sénat haïtien Joseph Lambert, a annoncé samedi dernier la formation d’un nouveau gouvernement dans les prochaines 48 heures qui suivent son discours, pour prendre les rênes du pays. La montagne n’accouche même pas une souris.

Plus de 72 heures après, le président du Sénat, Joseph Lambert se plonge dans le profond mutisme après son adresse à la nation samedi 17 septembre annonçant trois grands projets : un haut conseil de transition, un nouveau gouvernement et un organe de contrôle de la Transition. Les trois grands chantiers annoncés par l’élu du Sud-Est se tait puisque le délai est expiré et le Sénateur n’est pas joignable au téléphone.

Qu’est ce qui explique le silence du président du tiers du Sénat ?

Tenant compte de l’influence de la communauté internationale dans les affaires politiques haïtiennes, et que le concerné avait indiqué au cours de cette année dans une note vocale, qu’il y a 25 ans depuis qu’il travaille avec la communauté internationale en Haïti plus précisément pour les États-Unis. Partant de cette hypothèse, le Sénateur semblerait être coincé par ses patrons de sa velléité de mettre en exécution son projet puisque l’actuel occupant de la Primature, Dr Ariel Henry a bénéficié le support de la communauté internationale notamment l’Organisation des Nations-Unies qui accuse les Haïtiens qui manifestent dans les rues pour exiger une meilleure condition de vie et le départ du Premier ministre Ariel Henry, de gangsters.

Le Sénateur Joseph Lambert marche de faux pas en faux pas puisque ses différentes tempêtes annoncées n’ont pas apporté même des petites alluvions dans le paysage politique du pays.

P.F/ Image 7

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