Russie/Ukraine : la France solidaire avec l’Ukraine, Bachar al-Assad soutient Poutine
Après le bombardement de près de 7 villes ukrainiennes, le président russe Vladimir Poutine serait prêt à négocier, à condition que l’Ukraine dépose les armes.
« Nous sommes prêts à des négociations, à n’importe quel moment, dès que les forces armées ukrainiennes entendront notre appel et déposeront les armes », a-t-il dit, lors d’une conférence de presse, au lendemain du déclenchement de l’offensive russe en Ukraine.
Le géant russe Vladimir Poutine dit être prêt à envoyer une délégation dans la capitale de son allié biélorussie, Minsk, pour des pourparlers avec l’Ukraine qu’il a envahie, a affirmé vendredi son porte-parole cité par les agences russes.
« Vladimir Poutine est disposé à envoyer à Minsk une délégation russe au niveau des ministères de la Défense et des Affaires étrangères et de l’administration présidentielle pour des négociations avec une délégation ukrainienne » a dit Dmitri Peskov.
Selon le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, « l’objectif de l’invasion russe est de libérer les Ukrainiens « de l’oppression ». Par ailleurs, le Kremlin a promis des représailles aux sanctions de l’Occident.
Zelensky appelle les Européens à l’aide
Regrettant que Kiev soit « laissée seule » face à l’armée Russe, qui la bombarde depuis les premières heures du jeudi 24 Février 2022. Dans une nouvelle allocution, le président Ukrainien V. Zelensky appelle les Européens aguerris à venir combattre en Ukraine.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a à nouveau pris la parole ce vendredi, pour notamment inviter les Européens à venir combattre aux côtés de l’Ukraine pour lutter contre l’invasion russe, et estimé que la réponse européenne actuelle était « trop lente ».
« Si vous avez une expérience du combat (…) vous pouvez venir dans notre pays pour défendre l’Europe », a-t-il déclaré. Sur Twitter, il a fait état de la situation dans certains points clés comme Tchernihiv, Hostomel et Melitopol.
« Aujourd’hui, à 10 h 30, aux entrées de Tchernihiv, Hostomel et Melitopol, il y a eu de violents combats. Des personnes sont mortes », peut-on lire, avant qu’il ne s’adresse au chef du gouvernement italien: « La prochaine fois, j’essaierai de déplacer le programme de guerre pour parler à #MarioDraghi à une heure précise. Pendant ce temps, l’Ukraine continue de se battre pour son peuple. »
En soutien à l’Ukraine, la Tour Eiffel sera éclairée jaune et bleu
Imitant plusieurs bâtiments européens parés aux couleurs de l’Ukraine, ces dernières heures en soutien au pays envahi par la Russie, la Tour Eiffel sera éclairée vendredi soir aux couleurs de l’Ukraine jaune et Bleu.
La Tour Eiffel symbole de la France et l’un des monuments le plus visités au monde s’illuminera de jaune et bleu dès vendredi 18H00 jusqu’à 00h30, (heure de la France) et ce pendant trois soirs de suite jusqu’à dimanche inclus, a indiqué sa société d’exploitation (Sete) dans un communiqué.
Cet acte symbolique a été décidé « à la demande » de la maire PS de Paris Anne Hidalgo, « en soutien à la population ukrainienne », précise la Sete, dont la Ville est l’actionnaire majoritaire.
L’invasion russe en Ukraine est « une correction de l’Histoire » selon Bachar al-Assad
Le président Syrien Bachar al-Assad salue l’invasion russe en Ukraine. Au cours d’un entretien téléphonique avec son homologue russe Vladimir Poutine, Bachar al-Assad estime qu’il s’agissait d’une « correction de l’histoire ».
« Le président Assad a souligné que ce qui se passe aujourd’hui est une correction de l’Histoire et un rétablissement de l’équilibre de l’ordre international après la chute de l’Union soviétique », indique la présidence syrienne dans un communiqué.
Ainsi, la Syrie se tient « aux côtés de la Russie, étant convaincue du bien-fondé de sa position », a déclaré le président syrien. « Faire face à l’élargissement de l’Otan est un droit pour la Russie », a estimé Bachar al-Assad, qualifiant l’organisation de « menace mondiale » et d’outil pour mettre en œuvre les politiques irresponsables des pays occidentaux visant à déstabiliser le monde », lance Bachar al-Assad.
Wallace Elie/Image7