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Quand un ancien ministre responsabilise un ancien chef du gouvernement du niveau actuel de l'insécurité dans le pays

« Il avait dit qu'il a le droit de parler à qui il veut. Qu'il ne connaissait pas les gens que l'on appelait bandits, qu'ils sont que de simples citoyens. Que chaque citoyen qui est mort est une force de travail perdue. Ce sont ces types de discours qu'il était en train de véhiculer », a rappelé, au cours d'une intervention médiatique, le 18 octobre 2021, l'ancien ministre de la justice et de la sécurité publique, Me Lucmane Délile, en faisant référence sans citer son nom, à l'ex-Premier ministre, Joseph Jouthe.

C'est grave, achi-grave. L'État se trouve pire qu'à genoux, l'État est allongé. Les bandits font la loi, s'est regretté Me Lucmane Délile. L'État est avili par des bandits qui le mettent en déroute. L'État est totalement inexistant, a-t-il affirmé en poursuivant.

L'ancien commissaire du gouvernement de Port-Au-Prince continue en mentionnant que les ordres viennent d'en haut. La prédication sert d'exemple, malheureusement les autorités ont des liens avec les bandits, a-t-il argué avant de souligner que dans tout le pays, la police est la plus petite entité dans la chaîne de sécurité.

« La sécurité, c'est la première responsabilité de l'État. Quand je parle de l'État, il faut considérer les trois pouvoirs », a expliqué l'ancien protecteur de la société.

À préciser, l'homme de loi a fait ses déclarations en commentant le scénario du 17 Octobre dernier au cours duquel les bandits de la fédération de gangs G9, ont empêché les autorités de l'État d'aller faire l'offrande florale traditionnelle au pont rouge.

C. E/Image7

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