Politique

Post-7 février : que fera Jovenel Moïse ? un conseiller du président répond 

Les structures de l'opposition politique croient dur comme fer que le président de la République, Jovenel Moïse ne pourra pas rester même pour une seconde à la tête du pays le 8 février 2021 et laisse croire que la transition est inévitable. Un discours que Jovenel Moïse demande à ses adversaires politiques de bannir, à travers ses différentes interventions publiques, car pour lui, constitutionnellement son mandat prendra fin le 7 février 2022. L'un des Conseillers du chef de l'État, Patrick Crispin, réaffirme, ce vendredi 5 février 2021, la position du pouvoir en place, au cours d'une interview,  « Il n' y aura pas de transition, de toute façon, nous allons vers les élections ».

D'après Patrick Crispin, La Constitution du pays doit être toujours respectée et appliquée dans toute sa globalité, que ce soit pour les gouvernants et les gouvernés. La population n'exige pas le respect de la Constitution seulement au chef de l'État, mais ce sont tous les différents présidents qui ont précédé et les dirigeants de l'opposition qui ont jamais arrivé à appliquer la Constitution correctement, continue-t-il.

« Le pouvoir en place croit selon la Constitution que le mandat du président Moïse prendra fin le 7 février 2022. Une frange de l'élite intellectuelle et économique, l'opposition politique et alliés et d'autres secteurs estiment d'après leur lecture de la Constitution que le mandat de Jovenel Moïse prendra fin le 7 février 2021. Des deux côtés il y a la nécessité d'une conférence de pensée en vue de trouver où se trouve la vérité, argue le conseiller du président Moïse. Nous devons dialoguer pour le respect de la constitution, de la démocratie et la population haïtienne, poursuit-il  ».

L'opposition politique parle d'une transition de deux ou trois ans, est-ce que la Constitution le prévoit ? argumente Patrick Crispin sous forme d'une question. L'arrêté nommant le CEP sous la gouvernance de Jocelerme Privert avait parlé de « poursuite ». Entre Poursuite et continuité, il y a une différence à saisir, veut faire croire le conseiller du chef de l'État.

 « Il faut qu'il y ait un dialogue pour résoudre la crise, pour trouver une alternance ordonnée afin de réaliser les élections comme le veut la Constitution », insiste Patrick Crispin.

« Le pouvoir en place fait appel à la paix, au calme, à la compréhension, à l'entente mutuelle pour le 7 février prochain. Les revendications de la population relatives à l'insécurité, aux conditions de vie sont justes, mais nous ne partageons pas la logique du désordre, les pratiques 
« Dechoukay », car ce sont les biens de nos frères et sœurs, conseille Patrick Crispin à la population ».

C. E/Image7 

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