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Pénurie de carburant : les transporteurs de produits pétroliers ont levé leur grève et exigent de la sécurité pour travailler

Plusieurs acteurs du secteur pétrolier : transporteurs, propriétaires de stations d'essence, ont commencé depuis 18 octobre dernier à effectuer à tour de rôle des arrêts de travail en vue de protester contre le phénomène de l'insécurité. Le responsable de l'association des chauffeurs de produits pétroliers haïtiens (ACPPH), Jean Jacquelin Dupré, a précisé ce lundi 25 octobre 2021, par voie de presse, que la grève des transporteurs est levée le samedi 23 octobre passé. Nous voulons, ajoute-t-il, de la sécurité pour circuler librement dans le cadre de notre travail.

Jean Jacquelin Dupré, plus loin, présente ses excuses à la population pour n'avoir pas communiqué la levée de la grève à travers les médias. Il indique que la décision a été prise pendant un week-end, la majorité des médias étaient en congé.

La grève, selon les explications du dirigeant de l'ACPPH, a été levée suite à une rencontre avec des autorités de l'État : Ignace Saint-Fleur, le directeur général du bureau de monétisation des programmes d'aide au développement(BMPAD), le ministre de la défense, Énold Joseph, entre autres. Les officiels ont conseillé aux transporteurs de suspendre l'arrêt de travail tout en leur promettant de satisfaire leur demande de sécurité.

« hier dimanche, nous avons pris la direction de Varreux pour aller faire le plein. Toutes les rues à proximité du Terminal Varreux ont été barricadées. Les auteurs du mouvement et la raison ont été inconnus », raconte M. Dupré.

Au cours de ce week-end écoulé, l'ambassade américaine, la Digicel, ont fait le plein au Terminal de Varreux, rapporte le chauffeur.

« Le secteur de la communication, les hôpitaux ne doivent jamais arrêter de fonctionner même en temps de guerre, rappelle Jean Jacquelin Dupré. Nous sommes victimes du kidnapping, des chauffeurs et des camions sont parfois séquestrés avec rançon », argue-t-il.

« Toute la population haïtien est témoin de notre volonté de travail. Au cas où l'État ne satisfait pas notre demande, nous allons nous mettre débout sérieusement la prochaine fois, prévient l'ACPH ».

C. E/Image7

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