Mobilisation des ouvriers : le Conseil Supérieur des Salaires a jusqu’au 14 février pour décider
Les organisations syndicales des ouvriers du Parc Industriel de SONAPI ont investi les rues pendant deux jours pour exiger l’ajustement du salaire minimum face à la montée de la cherté de la vie. Des revendications qui se sont émaillées de répressions policières.
Les ouvriers de la Société Nationale des Parcs Individuels ont foulé le macadam le mercredi 9 et jeudi 10 février pour faire passer leurs revendications. Au terme de ces deux journées de mobilisation, les organisations syndicales CNOAH, Batay Ouvriye,ROHAM ont lancé un ultimatum au Conseil Supérieur des Salaires ( CSS) pour décider sur l’ajustement du salaire minimum des ouvriers. Dans le cas contraire, ils reprendront la mobilisation lundi 14 février. « Nous sommes tous solidaires, nous voulons un meilleur traitement. Il y a trois ans depuis que le CSS avait fait un ajustement de salaire », rappellent-ils. Ils ont souligné que le coût de leur fonctionnement augmente considérablement et la situation économique des ouvriers se détériore. En ce sens, ils ont appelé au gouvernement par le biais du ministère des affaires sociales de prendre les décisions pour augmenter le salaire des ouvriers dans un délai pas trop lointain.
Par ailleurs, les deux journées de mobilisation des ouvriers du Parc de SONAPI ont été émaillées de violences policières. Des agents de la PNH ont fait usage abusif de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants, d’autres ont été bastonnés.
Signalons que les ouvriers au cours de deux journées de mobilisation ont réclamé un salaire minimum de 1500 gdes par jour de travail. Attendons la décision du Conseil Supérieur des Salaires.
P.F/ Image 7