Politique

L’opposition à la débandade, certains dénoncent tandis que d’autres, démentent ou se taisent

Cette semaine, l’opposition au pouvoir PHTK est à la débandade, des propos soit pour dénoncer, accuser et ou démentir, laissent le peuple dans la réflexion d'où étions nous dans cette démarche de renversement de pouvoir. Certains seraient prêts à négocier sous le sang du Bâtonnier Monferrier Dorval lâchement assassiné et de Gregory St Hillaire assassiné à l’ENS, pour ne citer que cela, tandis que d’autres, on n'en sait pas encore leur position, ou du moins ne peut pas croire à leurs propos.

Après les déclarations des ex sénateurs Kelly C Bastien et de Simon Dieuseul Desras, avillissant les démarches malhonnêtes de ses consorts, des militants croient que le pays n’a pas de chance face à ses gourmands politiques. « son bann gouman neg sa yo ye, yap pran lajan anba anba epi yap mande pep la kambe deyè barikad yo. » explique un militant de Delmas 30, Josué Sainvil.

Pendant que des membres de l'opposition s’entre-dénigrent, le président Jovenel Moïse profite pour installer un Comité Consultatif indépendant pour doter le pays d’une nouvelle Constitution. Une démarche pour certains qui est inconstitutionnel, et critiquée par la majorité de la population haïtienne. Cette division au sein de l’opposition presque donné Carte blanche à l’exécutif pour imposer au peuple de manière unilatérale un constitution qui peut-être jouer en leur faveur.

Malgré que, les faits dont l’opposition a reproché au président sont toujours d’actualité, et qu’il est impératif de clarifier pour la vérité et pour l’histoire les mésententes de l’opposition, et se lier pour la libération qu’ils croient être le départ de Jovenel Moïse.
L'ex-sénateur Nenel Cassy pour sa part, préfère garder son silence et évite de dénigrer en retour les ancien membres du parti, mais réclame l’intelligence politique du peuple haïtien. « Je me tais au profit de la mobilisation et dans l’intérêt de la nation parce que je sais tellement de choses sur des personnes de ce pays. Peuple, on en parlera après le départ de Jovenel. Maintenant, je ne réclame au peuple qu’une chose : ‘’l’intelligence politique. » a-t-il tweeté.

Wallace Elie
Journaliste /Image7

bakop pou andirans
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