Insécurité

Les Nations-Unies condamnent la montée de l’insécurité et déplorent l’impunité en Haïti

Après avoir félicité le groupe armé G9 en fanmi e alye, de sa participation dans la diminution des homicides volontaires en Haïti, le Bureau Intégré des Nation-Unies en Haïti (BINUH), change le discours pour déplorer l’augmentation brutale du nombre de victimes dans certains quartiers. « Dans la capitale, les bandes criminelles armées sapent de plus en plus l’autorité de l’État et ont causé une augmentation brutale du nombre de victimes dans certains quartiers. » lit-on.

Cette augmentation des cas de violences en Haïti, a une incidence directe sur l’activité économique, formelle et informelle, sur l’emploi et sur l’attractivité du pays. « Le Bureau Intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH) condamne avec véhémence, écrit-il, tous les actes de violence contre la population qui contribuent à la montée de l’insécurité sur le territoire national ». Le BINUH en a profité pour rappeler à l’Etat haïtien l’obligation de prendre toutes les mesures nécessaires afin de protéger les populations prises en otage par les actions criminelles des Gangs.

Il encourage l’Etat haïtien à renforcer les moyens et la présence de la PNH auprès des populations les plus vulnérables, pour combattre cette menace pour la démocratie, la justice et la stabilité. Les nations-Unies déplorent par ailleurs, l’impunité dont jouissent actuellement les membres de nombreuses bandes armées, car, « cette dernière est un affront à l’État de droit et nourrit de nouveaux cycles de violence », disent-elles.

Cependant, le BINUH pense que l’effectif de la PNH est insuffisant pour accomplir les tâches qui incombent selon le standard international. Toutefois les Nations unies s’engagent à continuer d’appuyer le développement de la police nationale, de la CNDDR, et du système judiciaire– des éléments critiques à la stabilité d'Haïti, ainsi que de promouvoir la protection des droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels de la population haïtienne, qui sont autant d’acquis cruciaux sur lesquels doivent reposer les fondations d’une société plus juste, a rapporté ce texte publié à travers le BINUH.

Wallace Elie Journaliste/IMAGE7

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