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Le puissant chef de gang Kempes Sanon en danger : sa concubine et sa sœur arrêtées par la PNH

Port-au-Prince, 27 septembre 2024 – La Police Nationale d’Haïti (PNH) a annoncé ce jour l’arrestation de deux femmes proches du chef de gang de Bel-Air, Kempes Sanon. Marie André Nathalie Balaam, concubine du leader du gang, et Vanessa Sanon, sœur de celui-ci, ont été appréhendées pour association de malfaiteurs et complicité avec le groupe criminel dirigé par Kempes Sanon.

Selon les informations communiquées par la PNH via son compte officiel, ces arrestations sont le résultat d’une enquête approfondie visant à démanteler le réseau criminel opérant dans le quartier de Bel-Air, un secteur en proie à des violences et des affrontements de gangs ces derniers mois. Le gang dirigé par Kempes Sanon est accusé de diverses exactions, notamment des enlèvements, des extorsions et des actes de violence.

Les autorités ont souligné que Marie André Nathalie Balaam et Vanessa Sanon auraient joué un rôle crucial dans le soutien logistique et la facilitation des activités criminelles du gang. Leur arrestation constitue une étape importante dans la lutte contre l’impunité qui prévaut au sein des gangs armés en Haïti.

La PNH a également réitéré son engagement à poursuivre les membres et complices de ces groupes criminels afin de rétablir la sécurité dans les zones sous le contrôle des gangs. De nouvelles opérations sont prévues pour désorganiser les réseaux de soutien de ces groupes armés qui sévissent à travers le pays.

Cette arrestation survient dans un contexte de crise sécuritaire en Haïti, où les gangs continuent de dominer plusieurs quartiers de la capitale et de ses environs, malgré les efforts des forces de l’ordre pour rétablir l’ordre.

Les deux femmes sont actuellement placées en garde à vue en attendant leur présentation devant les autorités judiciaires compétentes. La PNH invite la population à coopérer en fournissant des informations susceptibles d’aider à l’arrestation des membres du gang et à la réduction des actes criminels.

L’enquête se poursuit.

Ernest EUGENE 

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