Le Diplomate Vénézuélien Samuel Moncada dénonce l’ingérence des Etats-Unis dans les élections législatives au Venezuela
Les États-Unis jouent tous ses cartes pour déstabiliser la paix au Venezuela par l’intermédiaire de l’OEA. Après leur échec en Bolivie, les Etats-Unis a envisagé de forcer l’OEA de ne pas reconnaître les élections législatives au Venezuela, c’est ce qu’a dénoncé Samuel Moncada, Ambassadeur du Venezuela à l’Organisation des États Américains (OEA), sur son compte Twitter en évoquant la victoire de Luis Arce aux élections de Dimanche en Bolivie.
Le diplomate Vénézuélien a dénoncé les manœuvres du Président américain Donald Trump, « d’exécuter mercredi à l’organisation des États Américains (OEA) grâce à l’approbation d’une résolution demandant aux pays membres de cette organisation de ne pas reconnaître les résultats des élections législatives de décembre au Venezuela. »
Hier, l’Assemblée générale de l’Organisation des États Américains (OEA) a adopté ce mercredi le projet de résolution intitulé « L’absence de conditions démocratiques minimales pour garantir des élections libres, équitable, et transparentes en république Bolivarienne du Venezuela. » avec 21 voix pour, 4 voix contre et 9 abstentions. Cependant, le Nicaragua a rejeté l’inclusion de cette résolution qu’il qualifie « d’ingérence et violant » et proteste contre la résolution étasunienne contre le Venezuela.
Le gouvernement américain déterminé à faire tomber Nicolas Maduro, s’attend à ce que l’OEA approuve non seulement qu’il ne puisse avoir d’élections libres et justes au Venezuela mais aussi, demande aux Vénézuéliens de trouver le moyen d’engager des négociations pour un gouvernement de transition.
Pendant que le gouvernement américain encourage un gouvernement de transition au Venezuela, en Haïti il rejette toute possibilité d’avoir un gouvernement de transition, se positionne sur des élections qui vue la situation sécuritaire est impossible et que les partis politiques ne comptent pas embarquer dans les élections avec le gouvernement du Président Jovenel Moïse. On déduit alors que les États-Unis font ces ingérences dans certains pays en fonction de ses intérêts politiques et ou économiques.
Wallace Elie
journaliste /IMAGE7