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La guerre du Hamas contre Israël : Quels impacts sur l’Afrique et ses importations d’hydrocarbures ?

La récente offensive surprise du Hamas contre Israël a eu des répercussions immédiates sur les marchés mondiaux du pétrole et du gaz. En moins de 48 heures après le début de l’offensive, les cours du baril de Brent et de son équivalent américain, le West Texas Intermediate (WTI), ont connu une hausse de près de 5 % pour les livraisons de novembre et de décembre. De plus, le prix du gaz a bondi de 12 %. Cette escalade des tensions entre le mouvement islamiste palestinien, qui administre la bande de Gaza, et l’État hébreu a suscité des inquiétudes quant à son impact sur le marché de l’énergie.

Cependant, la question qui se pose est de savoir si cette crise au Proche-Orient aura des répercussions significatives sur les pays africains, qui sont d’importants importateurs d’hydrocarbures. L’expérience récente du conflit en Ukraine, caractérisé par une flambée spectaculaire et instable des prix des hydrocarbures, a eu un impact considérable sur l’approvisionnement des pays africains, en particulier ceux qui dépendent fortement des produits raffinés.

Pour évaluer l’impact potentiel de la guerre entre le Hamas et Israël sur l’Afrique, les spécialistes du négoce de l’or noir pensent que contrairement au conflit en Ukraine, le conflit actuel ne devrait pas avoir de conséquences majeures sur les approvisionnements africains en hydrocarbures.

Ils expliquent que bien que l’augmentation des prix du pétrole et du gaz puisse entraîner des coûts supplémentaires pour les pays africains, la tendance globale des prix du pétrole est à la baisse depuis septembre. De plus, les pays africains ont diversifié leurs sources d’approvisionnement au fil des ans, ce qui les rend moins vulnérables aux perturbations sur le marché mondial.

En conclusion, bien que la crise au Proche-Orient puisse créer une « zone d’incertitude » sur le marché de l’énergie, les pays africains semblent mieux préparés à faire face à de telles fluctuations de prix, et l’impact sur leurs importations d’hydrocarbures devrait être limité.

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