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Ariel Henry: « Jovenel Moïse m'avait nommé Premier ministre avec deux missions principales »

La réalisation d'élections générales et l'adoption d'une nouvelle constitution, ce sont les deux principales missions données au Dr Ariel Henry par le président Jovenel Moïse après l'avoir nommé à la tête de la Primature, a rapporté l'actuel chef du gouvernement provisoire, Ariel Henry, au cours d'une interview, le 3 Août 2021 sur la Radio Scoop FM.

« Au cours d'une rencontre, le président Jovenel Moïse m'a confié avoir fait choix de moi définitivement pour devenir le nouveau Premier ministre. Il y avait un témoin, le chef de l'Etat m'a déclaré clairement qu'il veut que je prenne l'engagement de réaliser les élections et de doter le pays d'une nouvelle constitution, raconte Dr Henry. Président Moïse m'avait demandé de créer une place pour la diaspora et d'assurer l'équilibre des pouvoirs au sein de la nouvelle constitution, poursuit le médecin ».

Pour le chirurgien, l'élection est un passage obligé. Il faut qu'il y ait élection, soutient-il clairement tout en mentionnant que la constitution est une règle commune, obligatoire à tous.

D'après les anciennes prévisions, les fonds pour la réalisation des élections devraient être supportés par la communauté internationale et l'Etat Haïtien, explique le numéro 1 de la Primature. Avant 1er Octobre prochain, continue le PM, il va y avoir un budget rectificatif puis à travers le budget 2021-2022, les fonds pour les élections seront prévus. Même quand la communauté internationale refuserait de nous aider financièrement, nous devrions à tout prix réaliser les élections car nous n'avons pas d'autres choix.

En ce qui concerne la nouvelle constitution, elle doit être rédigée avec la participation de tous les partis politiques, la société civile. J'ai commencé à rencontrer les sénateurs, ils doivent participer à la vie publique car ce sont des élus, il faut les respecter, détaille l'ancien ministre des affaires sociales et du travail.

Je n'ai pas d'opposition, certaines personnes ont des désaccords avec moi, ils ont pris d'autres directions mais leur place reste et demeure vide à côté de moi, argue le premier ministre.

« Je suis prêt à être giflé, brutalisé pour le bien du pays, je n'utiliserai pas la violence, laisse entendre Dr Ariel Henry ».

C.E /Image7

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