Jean Tholbert Alexis : « L’accord Montana est mort-né. Il est sans avenir »
Lors des élections réalisées par le conseil national de transition(CNT) de l’accord Montana dimanche 30 janvier 2022, l’économiste Fritz Alphonse Jean est élu président provisoire et l’ex-sénateur Steven Irvenson Benoît est élu chef du gouvernement transitoire. En commentant l’initiative, le 1er février 2022, l’ancien député Jean Tholbert Alexis soutient que l’accord Montana est un mort-né, sans avenir. Selon lui ladite élection ne vise qu’à violer les droits civils et politiques des citoyens haïtiens principalement le droit de vote.
Comme a dit un sociologue dans un éditorial d’un journal, Montana est le symbole de l’exclusion de la majorité, laisse entendre l’ancien député de la Croix-des-Bouquets. J’appelle cette initiative MASCARADE, ce ne sont pas des élections. Le pays n’est pas une République bananière, comme ils veulent le faire croire, poursuit-il.
D’après le dirigeant politique, si le peuple haïtien ne lutte pas contre cette démarche, il y aura aucun mécanisme permettant à un habitant des zones rurales surtout les plus reculées de la capitale d’occuper aucune fonction. Pour le Psychologue, les signataires de l’accord Montana souffrent d’une maladie mentale.
« Je salue l’organisation politique FANMI LAVALAS qui s’est réveillée à la dernière minute. J’étais étonné d’apprendre la position de cette structure prestigieuse », a souligné M. Alexis avant d’ajouter que l’élection de Montana est l’œuvre de 42 structures qui regardent uniquement dans le même sens.
C’est un groupe de personnes, pour l’homme de loi, qui décident eux-mêmes de se donner de la légitimité. Personne ne peut enlever mes droits civils et politiques, précisément mon droit de vote, prévient-il.
Je répète le Premier ministre Ariel Henry, déclare Jean Tholbert Alexis, « Le prochain titulaire du Palais national sera un élu, voté au cours des élections par la majorité de la population. Quiconque veut du pouvoir doit passer par des élections. Une fois pour toute, cela doit cesser dans le pays ».
C. E/Image7