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Insécurité: Les bandits font des victimes, les autorités passent des instructions

Depuis plusieurs années en Haïti, l’insécurité reste un défi pour tous les gouvernements, certains tentent de la combattre, tandis que d'autres l'instaurent pour imposer leur présence et pour rester au commande.

Cependant, après des meurtres, des massacres, les gouvernements condamnent et passent des instructions afin de trouver puis punir les coupables. Aujourd'hui avec l'arrivée du président Jovenel Moïse au pouvoir tout s'est détérioré à un point ou les massacres, homicides volontaires et le kidnapping font partie du quotidien haïtien, sans aucune réponse pour contrecarrer les bandits. Malgré des rapports internationaux identifiant certains proches du pouvoir en place comme coupables de plusieurs massacres, l’administration Moïse les ignore en les considérant comme des alliés qui ne peuvent être traqués.

Des gangs se sont fédérés, des bandits recherchés par la Police organisent des manifestations, des massacres à répétition dans des quartiers populaires, on assiste à l'impuissance de la Police sous la complicité des autorités de l’État. Les autorités se contentent de dénoncer, menacer et accuser après chaque tuerie, enlèvement et homicides volontaires. Ils donnent des instructions, prennent des dispositions, mais rien n'est jamais fait et les massacres se poursuivent souvent avec le soutien du gouvernement.

En effet, depuis plusieurs mois l'entrée sud de la Capitale est bloquée à cause d'un affrontement entre les gangs rivaux de Grand Ravine et Tibwa. Des instructions ont été passées, la PNH a été instruite en conséquence, pourtant les bandits restent sur leur garde et poursuivent les attaques sous l’impuissance de la Police Nationale d’Haïti (PNH). La population aux abois, traquée, est victime quotidiennement de ces hommes armés, pour aucun résultat et stratégies malgré les communique du CSPN et de la PNH.

Mercredi 29 Juin 2021, Delmas 32 s'ajoute à la liste des quartiers populeux victime de massacre, des corps sans vie sont éparpillés sur la chaussée, c’est comme si on revoit l’après du tremblement du 12 Janvier 2010, parmi eux le journaliste Diego Charles de Vision2000 et de la militante politique Marie Antoinette Duclaire. Le gouvernement accuse le groupe Fantom509, et croit que c’est une réplique des partisans du porte-parole du SPNH-17 Guerby Geffrard assassiné le même jour et dit passer des instructions formelles pour freiner ces dérives. À quoi faut-il s’attendre ?

Wallace Elie

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